Pénurie de carburant : comment on a trouvé de l'essence sur SnapchatIstock
3,50 euros le litre ? Ce n'est pas un problème pour certains automobilistes, qui achètent illégalement de l'essence à des vendeurs à la sauvette sur les réseaux sociaux.

Un trafic parallèle.Les pénuries d’essence en inspirent certains, qui revendent désormais du carburant sur les réseaux sociaux, à un prix bien sûr plus élevé que ce qui peut être trouvé en station. Comme l’explique BFMTV, un groupe de trafiquants s’est par exemple approprié une station-service parisienne mardi 11 octobre, au nez des automobilistes. Ils ont rempli des dizaines de jerricans d’essence, avant de prendre la fuite.

Pénurie de carburant : cinq personnes arrêtées pour trafic

Si certains de ces trafiquants les revendent à la sauvette, d’autres le proposent sur les réseaux sociaux, notamment Snapchat. Un lecteur de Planet explique par exemple avoir vu des annonces passer sur le réseau social, où on propose le litre d'essence à trois euros. Selon ce que nous avons pu constater, la messagerie Telegram serait également utilisée pour ce "trafic parallèle", où l'or noir est proposé au même prix. Ce n'est pas la première fois que des vendeurs à la sauvette parviennent à revendre du carburant sur les réseaux sociaux. Ces derniers mois, face à la hausse des prix de l'essence, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue pour les mêmes raisons.

D'après les informations de BFMTV, 5 personnes ont été arrêtées puis placées en garde à vue dans le Val-de-Marne après avoir pris 50 litres d’essence dans le but de les revendre à la sauvette pour 3,50 euros le litre. Une pratique illégale, qui peut être punie de 6 mois d’emprisonnement ainsi qu’une amende de 3 750 euros. Pour rappel, la vente et le transport de carburant par jerricans sont interdits sur l’ensemble du territoire depuis le début de la semaine, afin de ne pas accentuer la pénurie, déjà importante sur le territoire.