Le mardi 23 avril, la fondation Jean Jaurès a révélé les résultats d’une étude à partir des données de Doctolib. D’après les chiffres, certaines spécialités ont des temps d’attente record avant de...
Vers une prolongation du pass sanitaire au-delà du 15 novembre ? D'après les informations de 20 minutes, tel est le projet du gouvernement. En effet, Gabriel Attal a confirmé que le dispositif pourrait être utilisé "jusqu'au 31 juillet, si et seulement si c’est nécessaire, pour encadrer l’activité des établissements recevant du public".
Cela s'explique par la possibilité d'une recrudescence du Covid-19 dans les mois à venir : "Il y a encore un risque non négligeable d’une reprise épidémique et l’hiver est propice, un échappement immunitaire n’est pas à exclure", a-t-il expliqué. Le porte-parole a ajouté que des décrets pour un état d'urgence sanitaire de trente jours seront envisageables, dans les cas où la situation sanitaire viendrait à se dégrader.
Dans quels lieux le pass sanitaire pourrait-il être abandonné ?
Dans les colonnes du Monde, le président du Conseil scientifique explique que l'exécutif a opté pour "un allègement progressif des mesures de restriction – un arrêt du passe sanitaire dans certains lieux – à partir du 15 novembre plutôt que tout de suite". Dans son dernier avis, que vous pouvez retrouver sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, le conseil proposait deux options. Dans un cas, l'arrêt du pass sanitaire pourrait s'appliquer à l'ensemble des lieux concernés. Dans l'autre, le dispositif pourrait être abandonné seulement dans certains établissements, à savoir :
- Les restaurants en extérieur
- Les lieux culturels (à l'exception des salles de concert)
- Les centres commerciaux
- Les trains
D'après Jean-François Delfraissy, c'est donc cette option que le gouvernement semble privilégier. À l'inverse, le laissez-passer pourrait rester obligatoire dans certains lieux où le virus a tendance à circuler, comme les bars, les discothèques ou encore dans les salles des restaurants.