Les concentrations moyennes de résidus de chloridazone, un pesticide retiré du marché depuis 2020 dépassent la valeur maximale établie au niveau européen dans de nombreux départements, d’après un rapport de...
"Nous pourrons circuler librement les soirs des 24 et 31 décembre pour partager ces moments en famille", affirmait le président de la République, à l'occasion de sa dernière allocution télévisuelle, le 24 novembre 2020. Il ne fait nul doute que les Françaises et les Français ont prévu de se retrouver dans les jours qui viennent, à l'approche des fêtes de fin d'année : en seulement 24h, après le discours du chef de l'Etat, les réservations de billets de train avaient bondi de 400%, rappelle Ouest-France.
A toutes celles et ceux qui ont donc décidé de faire le pari de se voir ; assurez-vous de protéger vos proches aussi bien qu'il est possible de le faire. La propagation du virus ne sera pas mise en pause par l'esprit de Noël… Fort heureusement, il existe des façons de minimiser les risques, poursuit le quotidien régional. Certains sont plus accessibles que d'autres, tous ne sont cependant pas aussi fiables.
Protéger les siens : les méthodes les plus simples
Opter pour un test antigénique constitue, cela va de soi, la méthode la plus simple. Ce dispositif peut s'acheter en pharmacie et sont remboursés. Mieux ! Le test est réalisé directement sur place et les résultats sont disponibles 20 minutes plus tard, environ. Comme pour le test type PCR, le personnel glissera un écouvillon de 6 centimètres au fond de votre narine.
Pour autant, ce type de test est autrement moins fiable que ne le sont les PCR. Une personne testée négative sur trois serait porteuse du virus, affirme l'Ordre national des pharmaciens. Ils ne sont valides à 100% que lorsqu'ils détectent la présence de la maladie.
Protéger les siens : le test PCR
L'autre solution évidente, sans doute, c'est le PCR. Ces tests sont nettement plus fiables que leurs cousins antigéniques. Cependant, ils font aussi preuves de limites inquiétantes, note Ouest-France, qui s'appuie notamment sur les informations du journal féminin Terrafemina.
Tout le problème du PCR vient de sa lenteur : le temps d'avoir les résultats, un patient pourrait être contaminé à plusieurs reprises. S'il ne l'était pas au moment de réalisation du test, ses résultats seront négatifs et il sera alors rassuré — enclin à se montrer moins respectueux des normes sanitaires, peut-être.
En outre, le virus ne se diffuse pas pendant sa période d'incubation. Si le test est réalisé trop tôt, il affichera alors un faux-négatif dangereux. Soyez vigilants.
Seule solution viable : des tests réguliers et la quarantaine
Décider de se placer en quarantaine - ou plutôt, en l'occurrence, en quatorzaine - constitue peut-être une piste plus fiable. Pour Eric Cioe-Peña, responsable de soins à Northwell Health (New-York), c'est le meilleur moyen pour être sûr de ne pas présenter un danger pour ses proches. C'est d'ailleurs ce qu'il explique dans les colonnes de l'antenne américaine du Huffington Post.
Attention, cela étant ! Là encore, l'isolement présente des limites. Sauf à faire preuve d'une rigueur à toute épreuve, l'opération pourrait ne pas s'avérer fiable. Idéalement, il faut donc la coupler à des tests récurrents et réguliers… Et le respect systématique des gestes barrières.