Les 10 villes les plus polluées du monde actuellement

Publié par Elise Laurent
le 19/12/2025
Delhi
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La qualité de l’air reste un enjeu sanitaire majeur dans les grandes métropoles mondiales. L’entreprise suisse IQAir publie régulièrement un classement des villes les plus polluées, basé sur la concentration de particules fines et grossières.

Selon le dernier classement d’IQAir, la ville de Delhi, en Inde, est actuellement la grande ville la plus polluée du monde. La capitale indienne affiche une concentration de particules fines PM2,5 équivalente à 56,6 fois la valeur seuil annuelle recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Un niveau alarmant qui expose quotidiennement des millions d’habitants à des risques respiratoires et cardiovasculaires majeurs.

Dans le top 15 des grandes villes les plus polluées, la Chine occupe une place importante avec deux métropoles concernées : Chengdu et Chongqing. L’industrialisation rapide, la densité du trafic routier et des conditions météorologiques défavorables expliquent en grande partie ces concentrations élevées de particules fines et grossières, régulièrement observées dans les grandes agglomérations chinoises.

Un classement évolutif et contrasté

Le Pakistan figure également parmi les pays les plus touchés par la pollution urbaine. Des villes comme Lahore apparaissent régulièrement en tête des classements en raison du trafic intense, des émissions industrielles et du brûlage de biomasse. Ces facteurs, combinés à une urbanisation rapide, contribuent à un brouillard de particules persistant qui dégrade fortement la qualité de l’air respiré par les habitants.

Première ville européenne du classement, Sarajevo occupe la cinquième place mondiale actuellement. La capitale de la Bosnie-Herzégovine enregistre une concentration de particules fines près de 18 fois supérieure au seuil annuel de l’OMS. En cause : un chauffage domestique au bois peu performant, des véhicules vétustes, des centrales au charbon et une topographie montagneuse qui piège durablement les polluants.

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En France, la situation apparaît moins critique à l’échelle mondiale. Lyon est la ville française la plus polluée selon IQAir, mais ne se classe qu’à la 77e place. À l’inverse, certaines grandes villes affichent une qualité de l’air remarquable, à l’image de Vancouver ou d’Oslo, où les concentrations de particules fines respectent les seuils sanitaires internationaux.

Les données publiées par IQAir évoluent d’heure en heure en fonction des conditions météorologiques. Si certaines métropoles restent durablement exposées, d’autres démontrent qu’une politique environnementale volontariste permet d’améliorer significativement la qualité de l’air, offrant un contraste saisissant entre villes suffocantes et espaces urbains presque préservés.

Voici les 10 villes les plus polluées au monde au moment où nous écrivons cet article selon le classement IQAir. 

Delhi, Inde - AQI 285

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Delhi
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Capitale très densément peuplée, Delhi souffre d’un cocktail de transports congestionnés, émissions industrielles, poussières de construction et brûlage de résidus agricoles dans les régions voisines, notamment en saison froide. 

Lahore, Pakistan - AQI 234

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Lahore
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Souvent classée parmi les plus polluées au monde, Lahore fait face à d’importantes émissions des véhicules, industries, poussières et brûlage de cultures, exacerbées par des conditions météorologiques stables qui piègent les polluants à l’air.

Koweït (ville), Koweït - AQI 227

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Koweït
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Dans cette capitale du Golfe, la forte dépendance aux véhicules, l’industrie pétrolière locale et les tempêtes de poussière du désert contribuent à une qualité d’air très médiocre, surtout en absence de précipitations et de vent.

Chengdu, Chine - AQI 195

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Chengdu, Chine
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Grande métropole industrielle du sud-ouest chinois, Chengdu est affectée par émissions industrielles, trafic urbain intense et inversion thermique en hiver, qui piège les polluants au sol.

Sarajevo, Bosnie-Herzégovine - AQI 182

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Sarajevo, Bosnie-Herzégovine
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La capitale balkanique connaît de forts épisodes de pollution, surtout en hiver, causés par le chauffage au bois et au charbon domestique, le trafic et une topographie en vallée qui retient le smog.

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Bichkek, Kirghizistan - AQI 177

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Bichkek, Kirghizistan
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À Bichkek, la pollution provient principalement du chauffage au charbon et au bois en saison froide, de véhicules anciens et d’une industrialisation limitée dans une région enclavée où les polluants stagnent.

Chongqing, Chine - AQI 173

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Chongqing, Chine
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Cette mégapole intérieure chinoise combine émissions des transports et industries lourdes avec un relief vallonné qui tend à piéger la pollution, surtout en périodes de faible vent.

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