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Admis à l'hôpital  en début de semaine pour une violente crise de goutte, Jacques Chirac a finalement pu rentrer chez lui quelques heures après. Et si l'ancien président et ses proches veillent à ce qu'il paraisse toujours en forme, son ami Jean-Louis Debré a confié que le mal dont il souffre "gagne tous les jours un peu plus de terrain".

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On ignore de quoi souffre exactement Jacques Chirac. Mais une chose est sûre, ce mal le ronge chaque jour un peu plus. Selon Jean-Louis Debré, son fidèle ami cité par RTL, "c’est la vie, c’est la vieillesse, c’est la maladie, même s’il ne veut pas le montrer, qui gagne chaque tous les jours un peu plus de terrain". Très affaibli depuis son accident vasculaire cérébral en 2005, l’ancien président aujourd’hui âgé de 81 ans a d’ailleurs été hospitalisé lundi. Admis à l’hôpital américain (Neuilly-sur-Seine) pour une violente crise de goutte, il a finalement pu rentrer chez lui quelques heures après. Et alors que cette hospitalisation est intervenue quelques semaines seulement après un séjour d’une semaine à la Pitié-Salpêtrière (Paris), son entourage s’est empressé de souligner que sa crise de lundi était "très douloureuse mais sans gravité".

"Il a parfois du mal à reconnaître ses interlocuteurs"Malgré ce que ses proches peuvent dire, Jacques Chirac semble bel et bien fatigué et éprouve de plus en plus de difficulté à le cacher. L’ancien président n’apparaît en effet que très peu rarement et lorsqu’il le fait, il ne quitte plus sa canne. Quant aux rares fois il s’est exprimé publiquement au cours de ces derniers mois, il a été victime de trous de mémoire. Si bien que son épouse, Bernadette, a fini par annoncer qu’il ne se prêterait plus à ce type d’exercice. Et si celle-ci se refuse à admettre qu’il puisse être atteint de la maladie d’Alzheimer, elle a cependant récemment confié : "il n’a pas vraiment les symptômes, mais c’est vrai qu’il a une petite baisse de mémoire, surtout par moment, c’est très variable". RTL rapporte par ailleurs que l’ex-locataire de l’Elysée "a parfois du mal à reconnaître ses interlocuteurs et ne se souvient pas toujours du nom de ses anciens ministres".