Covid-19 :
Les épidémiologistes anticipent d'ores et déjà une sixième vague en janvier, liée au variant Omicron. Pour la contenir au mieux, le Conseil scientifique recommande entre autres le maintien des gestes barrières, le très large usage des tests, mais aussi l'accélération de la campagne de vaccination. La liste des départements toujours en retard sur cette dernière.

Doit-on d’ores et déjà anticiper une sixième vague en janvier ? Alors que l’on a "passé le pic de la cinquième vague", selon le ministre de la Santé Olivier Véran, nombreux sont les scientifiques qui s’inquiètent dès à présent de la prochaine recrudescence des cas de coronavirus. Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) évoquait au micro de RTL le lundi 13 décembre "la sixième vague, avec Omicron, qui va venir après, en janvier". Avant cela, l’épidémiologiste Antoine Flahault mettait en garde sur Twitter contre "sa propagation est fulgurante laissant redouter une nouvelle vague de très forte ampleur peu après la 5ème vague".

De son côté, le Conseil scientifique publiait un avis ce vendredi 17 décembre appelant à "envisager les conséquences d’une 6e vague à Omicron pour mieux les anticiper", bien que les données sur ce variant soient "très évolutives et encore peu solides".

Sixième vague : peut-on l’éviter ?

S’il sera "très difficile de stopper la progression du variant Omicron du fait de sa capacité d'échappement immunitaire", selon le Conseil scientifique, "il faut néanmoins freiner sa progression pour éviter la saturation de l'hôpital déjà très en difficulté avec le variant Delta".

Pour contenir au mieux une sixième vague, l’organisation préconise de recourir aux mêmes mesures que lors des précédentes vagues. A savoir, la "limitation des comportements individuels à risque", et donc le respect des gestes barrières ainsi que le dépistage en cas de symptômes du coronavirus, le renforcement des capacités hospitalières, mais aussi une "accélération de la campagne de vaccination et des doses de rappel". "L'efficacité vaccinale contre l'infection symptomatique est modérée avec une double vaccination Pfizer, faible avec double vaccination AZ, mais monte à 70% après une dose de rappel", détaille le Conseil scientifique dans son avis. Pour le moment, 76,5% de la population française a reçu au moins deux doses de vaccin, indique Santé Publique France, mais ce chiffre peut varier de 20 points d'un département à l'autre.

Vidéo du jour

Découvrez dans notre diaporama les départements qui sont toujours en retard sur la vaccination. Les territoires sélectionnés sont ceux dont le taux de vaccination à au moins deux doses est inférieur à 75% selon les dernières données de Santé Publique France, datant du 16/12/2021.

Ain

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Ain

L’Ain fait partie des départements où la vaccination est la plus basse en France. Selon les données de Santé Publique France, 70,8% des habitants ont un schéma vaccinal complet.

Alpes-Maritimes

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Alpes-Maritimes

Le taux de vaccination est également parmi les plus bas du pays dans les Alpes-Maritimes : il s’élève à 74,6%, selon les données de Santé Publique France.

Alpes-de-Haute-Provence

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Alpes-de-Haute-Provence

Parmi les départements où le taux de vaccination est parmi les plus bas de France, on retrouve également les Alpes-de-Haute-Provence, où le taux de personnes complètement vaccinées s’élève à 67,9%.

Ardèche

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Ardèche

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