Covid-19 : où en est-on, deux semaines après la fin des restrictions ?

Le Covid-19 continue de faire des victimes aux quatre coins du monde.  En France, le petit frère du variant Omicron, le sous-lignage BA.2, est devenu majoritaire et est désormais responsable de 73% des nouvelles contaminations. D'après l'Agence nationale de santé publique, plus de 100 000 personnes ont été testées positives au virus dans les dernières 24 heures.

Du côté des hospitalisations, l'organisme a compté près de 7000 admissions de patients Covid entre le 16 et le 23 mars, dont 604 en soins critiques. Dans la même période, 568 malades sont décédées des suites du virus.  Toutefois, le virus ne circule pas de la même manière dans tout l'Hexagone. Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez les départements où tous les indicateurs sont à la hausse : contaminations, réanimations et hospitalisations. 

Un rebond de l'épidémie "qui a commencé un peu avant la levée des mesures"

Ce regain de l'épidémie survient peu de temps après l'assouplissement des restrictions sanitaires, le 14 mars dernier. Effectivement, le port du masque obligatoire et le pass vaccinal sont levés depuis cette date. Vous pouvez donc aller au supermarché ou au travail le visage découvert, ou encore aller au restaurant et au cinéma sans présenter de laissez-passer. Le masque reste toutefois obligatoire dans certains lieux tels que les transports en commun ou les établissements de santé.

Assouplissement des mesures sanitaires : "Les restrictions étaient nécessaires pour lhôpital, mais la situation sest beaucoup détendue ces derniers mois. C'était légitime dassouplir les mesures, restons vigilants, notamment quand on est fragile." @GabrielAttal#BonjourChezVouspic.twitter.com/xvLAkvsavE

— Public Sénat (@publicsenat) March 28, 2022

Vidéo du jour

Malgré tout, le gouvernement soutient sa décision de lever les mesures. Sur le plateau de Public Sénat, Gabriel Attal déclare : "On constate en France et en Europe un rebond de l'épidémie, qui a commencé un peu avant la levée des mesures". Avant de conclure : "On a eu raison de le faire, mais il faut garder une vigilance".