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Alors que l’été approche, le Covid-19 paraît déjà être de l’histoire ancienne. En effet, depuis le 16 mai dernier, le masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun. Il ne reste aujourd’hui quasiment plus aucune restriction sanitaire imposée dans le quotidien des Français.
Selon des épidémiologistes, la pandémie n’est pourtant pas terminée et de nouvelles vagues pourraient réapparaître. Certains d’entre eux estiment en effet que le Covid-19 serait en train de devenir un virus saisonnier, de la même manière que la grippe.
Ainsi, l’hypothèse selon laquelle un vaccin devrait être effectué chaque année reste d’actualité et est défendue par plusieurs experts. En effet, il est important d’anticiper une potentielle reprise épidémique. "C'est même très important de le faire. Ça veut dire, être à jour de ses rappels. Or, aujourd'hui moins d'un tiers des plus de 60 ans, qui sont pourtant les plus à risque de forme grave de Covid, ont fait leur deuxième rappel", explique Damien Mascret, interrogé par nos confrères de FranceInfo.
Selon lui, il pourrait être opportun d’attendre la rentrée pour effectuer cette deuxième dose de rappel dans le but d’être "plein d’anticorps lors de la vague attendue en automne et en hiver". Cependant, il rappelle également que ce sujet ne fait pas consensus auprès des scientifiques et que certains préconisent plutôt de la faire dès maintenant.
En effet, les variants BA.4 et BA.5 ont donné un léger rebond épidémique depuis quelques jours. Dans certains départements, le nombre de lits d’hôpitaux occupés par des patients atteints du Covid-19 augmente. Si la situation reste pour le moment maîtrisée, il est difficile de prévoir les évènements à venir. Aussi, un élargissement de la possibilité d’effectuer une deuxième dose de rappel pourrait être envisagée par la suite
Découvrez les départements qui pourraient être concernés.
Dans ce département, 33,61 lits d’hôpitaux sont occupés par des patients atteints du Covid-19 pour 100 000 habitants. La situation pourrait donc rapidement évoluer.
Bien que maitrisée, la situation épidémique reste préoccupante dans cette région. En effet, 31,49 lits d’hôpitaux sont occupés par des patients atteints du Covid-19 pour 100 000 habitants.
En Eure, pour 100 000 habitants, 30,19 lits d’hôpitaux sont occupés par des patients atteints du Covid-19. Si ce chiffre reste bien inférieur à ceux constatés lors des précédents pics de l’épidémie, il reste tout de même important de le surveiller.
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