AFP
Alors que la cour d'appel de Paris a confirmé mardi la condamnation des époux Tiberi dans l'affaire des faux électeurs de parisiens, l'ancien maire de la capitale et sa femme ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation.
© AFP


L’affaire des faux électeurs de Paris n’est pas finie. Les époux Tiberi ont en effet annoncé mardi soir par la voix de leur avocat, Me Herzog, qu’ils avaient l’intention de se pourvoir en cassation. Le conseil de Xavière et Jean Tiberi a ainsi indiqué à Libération : "Nous allons former ce pourvoi dès demain matin (mercredi), Jean Tiberi est un justiciable comme les autres. Il a donc le droit à d’exercer tous les recours qui s’offrent à lui". L’ancien maire de Paris, 78 ans, et son épouse, 76 ans, ont vu leurs condamnations confirmées mardi par la cour d’appel de Paris. L’ex-élu a écopé de 10 mois de prison avec sursis assortis de 3 ans d’inéligibilité tandis que sa femme a été condamnée à 9 mois de prison avec sursis. La cour a également confirmé une amende d’un montant de 10.000 euros. 


Des "mensonges"
Les époux Tiberi ont été reconnus coupable d’avoir eu recours à de faux électeurs à la mairie du Ve arrondissement lors des élections municipales de 1995 et des élections législatives de 1997. En contrepartie, le couple leur auraient facilité l’accès à des places en crèches, à un emploi ou à un logement. Continuant de nier les faits, comme depuis le début de cette affaire, Xavière Tiberi s’est défendue mardi en affirmant que les accusations dont elle et son époux font l’objet sont des "mensonges scandaleux et infâmes". Reconnaissant sa part de responsabilité dans l’affaire des faux électeurs de Paris, Anne-Maris Affret, 74 ans, l’ancien première adjointe de Jean Tiberi  a quant à elle été condamnée à huit mois de prison avec sursis et à 1.000 euros d’amende. Elle a toujours refusé d’accabler l’ancien édile et son épouse.