Ces questions bêtes posées aux policiers ©Pixabay - Illustration
De plus en plus de citoyens inquiets interpellent les agents de police pour savoir ce qui leur est ou non permis. Certaines questions valent largement le détour... Et pourraient vous arracher un sourire !
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Les Français se posent beaucoup de questions au sujet du coronavirus. Et pour cause ! Aux yeux de nombre d'entre eux, chaque détail a son importance, particulièrement quand il s'agit de savoir ce qui est où non autorisé en période de confinement.

De multiples médias ont d'ailleurs opté pour la réalisation d'articles reposants sur ce format, comme c'est le cas de Planet. Pour autant, les réponses apportées par la presse semblent ne pas suffire et le stress peut parfois pousser tout un chacun à soulever des interrogations qui manquent de pertinence.

La police nationale n'est pas épargnée par ce genre de questions incongrues. En effet, lors de contrôles d'attestation de sortie dérogatoire, les agents de polices sont parfois assaillis de demandes stupides, assure le site d'info-divertissement Topito. Le site dresse même un panel des pires interrogations posées aux policiers, pendant le confinement.

"J'ai mangé des nems hier soir"

Certains citoyens n'ont pas tout à fait compris les subtilités de la propagation du coronavirus Covid-19 et se nourrissent de préjugés. C'est le cas de ce citoyen qui interroge la police : "J'ai mangé des nems hier soir, est-ce que je dois m'inquiéter ?". Non monsieur, à moins que ces derniers ne soient fourrés au pangolin, peu de chance que vos nems soient porteur du virus.

Un autre semble désemparé à l'idée de devoir faire ses courses tout seul. "Est-ce que je peux aller faire les courses avec ma femme puisqu'elle n'a pas de permis ? Seul, c'est pas possible, c'est elle qui s'occupe de ça d'habitude". Malheureusement pour cet homme, il faudra y aller seul. Une occasion, peut-être, d'apprendre à moins dépendre de son entourage.

Des préoccupations étonnantes

D'autres citoyens ont des préoccupations vraiment étonnantes, qui ont dû faire rire les policiers. "Est-ce que j'ai le droit d'aller faire du piégeage de ragondin ?", s'inquiète un citoyen, rapporte Topito. Malheureusement pour lui, le piégeage de ragondin ne fait pas encore partie des activités capitales et essentielles. Il devra donc attendre la fin du confinement pour retourner lever ses pièges.

"Après mon divorce, j'ai réussi à retrouver quelqu'un. Mais il habite à 25 kilomètres de chez moi. Comment faire avec le confinement ? Rien ? Mais on s'aime !" Si ce témoignage est touchant, les policiers ont dû expliquer à l'intéressée qu'elle devrait attendre la fin de la quarantaine, avant de retrouver sa moitié. Et eux de proposer à cette femme comme seule solution la  contravention...

Plateforme numérique

La police nationale vient de créer une plateforme numérique qui offre à tout un chacun la possibilité de lui poser des questions, rapporte Europe 1. Elle permet également d'obtenir des informations sur le fonctionnement des services policiers, pendant le confinement.

"Nous mettons en place une plateforme numérique #TchatPolice pour répondre à toutes vos questions sur le fonctionnement des services de #police durant le #COVID19 pendant la phase de #confinement", a ainsi publié la police nationale sur son compte Twitter jeudi 26 mars 2020. De quoi fournir de nouvelles questions lumineuses de citoyens inquiets, et en quantité industrielle.