Société
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INTERVIEW. Envie de vous initier à l'art de la brocante ou de perfectionner vos talents de chineur ? Découvrez 5 conseils d'Antoine, collectionneur de toujours et fondateur du site Info Collection.
Des livres, des bijoux, de la vaisselle, des cartes postales... Les brocantes sont des mines d'or pour les amateurs d'objets rares. Antoine est un collectionneur depuis toujours. "J'ai commencé par la numismatique, essentiellement, puis je me suis intéressé aux actions anciennes. J'ai créé le site Info Collection il y a 17 ou 18 ans pour aider les autres passionnés qui souhaitent se renseigner sur la valeur de leurs objets et de leurs collections", nous confie-t-il. Pour Planet, il livre quelques uns de ses tuyaux pour chiner en toute sérénité.
D'abord, notez que tout le monde n'a pas intérêt à aller en brocante pour dénicher la perle rare. "Si on cherche un objet rare, et qu'on est prêt à mettre le prix, alors il faut aller dans des brocantes professionnelles. En revanche, si on cherche des objets qui ont peu de valeur, et qui sont communs, comme des portes-clés par exemple, il est préférable d'aller en vide-grenier", nous explique le collectionneur. D'autres écueils sont à éviter si l'on souhaite trouver le bon objet au bon endroit. Découvrez 5 erreurs à éviter en brocante dans notre diaporama ci-dessous.
Comment négocier le prix d'un objet à la brocante ?
Sur son site, Antoine offre quelques conseils pour bien négocier le prix d'un objet à la brocante :
- Les marges de négociation oscillent entre 10 et 30%. Si vous proposez d'acheter un objet rare à un prix dérisoire, le vendeur pourrait être vexé en plus de ne pas vous prendre au sérieux.
- L'astuce de l'achat en lot. "Si vous souhaitez négocier pour faire baisser davantage un prix, proposez de prendre autre chose en plus ou de prendre le lot complet" pour motiver le vendeur, note le collectionneur.
- Ne jamais "étaler sa science" devant un brocanteur. "Un brocanteur préfèrera toujours vendre moins cher à un particulier sympathique, qu’à un pseudo-professionnel dont le but est souvent de revendre les objets pour faire un profit rapide", conclut le numismate.
Vidéo du jour
Manquer de courtoisie
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“Il faut être neutre et respecter le vendeur, c’est le meilleur moyen de négocier un objet. Il faut donner envie à l’autre de vous vendre l’objet au prix qui convient”, note le fondateur d’Info Collection.
Acheter un objet de collection anormalement peu cher
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“Si le prix est trop faible, ça veut dire qu’il y a un loup. On peut vous annoncer que l’objet est ancien alors que c’est une réédition, par exemple”, articule le collectionneur.
Acheter un objet rare en fin de journée
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Dans le même registre, Antoine déconseille d’acheter un objet de collection rare en fin de journée, surtout s’il n’est pas cher : “Vu le nombre de personnes qui sont passées avant, si l’objet est toujours là, c’est qu’il y a un problème”, explique-t-il.
Ne pas utiliser son téléphone
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“Si on cherche des pépites ou des objets vraiment importants pour sa collection, on peut pas tout savoir donc il ne faut pas hésiter quand on se balade et qu’on voit un objet à le regarder, le prendre en photo, vérifier les inscriptions qui permettent de déterminer sa valeur et se mettre à l’écart dans une allée pour voir sur internet quel est la valeur de l’objet”, explique Antoine.
Se moquer du prix
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Antoine déconseille de lâcher des phrases mesquines telles que “Vous plaisantez ?”, “C’est beaucoup trop cher”.
