
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
© abacapressEn septembre dernier, Dana, âgée d’un an et demi est mort à la suite de graves lésions causées par un petit garçon de 3 ans réputé "mordeur." La nourrice qui s’occupait des enfants ce jour la a été écoutée par la police puis licenciée trois mois plus tard. Aujourd’hui, elle est mise en examen pour : "homicide involontaire par maladresse, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité" révèle dans ses colonnes le Parisien.
La nourrice a menti
L’auxiliaire puéricultrice a avoué avoir menti à la Brigade de Protection des Mineurs (BPM). Dans sa première version, elle était dans le couloir à côté de l’endroit où dormait la petite Dana quand le drame est arrivé. Puis elle est revenue sur ses propos, avouant par la suite au juge d’instruction qu’elle était en salle de repos avec trois de ses collègues, celles avec qui elle s'était mise d'accord pour mentir à la police. La nourrice a affirmé que ce sont ses collègues qui sont à l’origine de ce mensonge, les trois femmes quant à elles, contestent.
Autre doute sur l’affaire
L’enquête administrative "pour défaut de surveillance", lancée après le drame, soulève un autre doute : le temps de réaction des auxiliaires puéricultrices. Une fois le corps inanimé du nourrisson trouvé, elles auraient mis entre 10 et 20 minutes avant d’appeler les secours. Pour cause, le papier sur lequel est écrit le numéro à joindre serait "très haut et très petit." Dans l’affolement, personne ne l’aurait vu, écrit le Parisien.