Arnaque à l'agent anti-fraude : comment la repérer ? IllustrationIstock
Une nouvelle arnaque bien ficelée se répand comme une trainée de poudre à travers la France. Si elle est difficile à déceler, elle comporte des étapes bien précise qui peuvent être repérées. Voici le procédé des escrocs.

Les escrocs redoublent toujours d’ingéniosité lorsqu’il s’agit de nous soutirer des sous. Cette fois-ci, c’est une nouvelle arnaque difficilement détectable qu’ils ont développée. A tel point que certaines personnes, pourtant particulièrement méfiantes, sont tombées dans le panneau.

Comme le relate France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce dispositif suit plusieurs étapes bien précises auxquelles il est important de faire attention.

Dans un premier temps, c’est plusieurs SMS qui sont envoyés à la cible. Ils semblent venir d’Ameli, qui prévient qu’il faut commander une nouvelle carte vitale pour ne pas voir ses droits d’assuré social suspendus. Les SMS sont accompagnés d’un lien demandant de renseigner ses coordonnées bancaires dans le but de payer 40 centimes pour les frais d’envois.

Quand l'escroc se fait passer pour un agent anti-fraude

Cependant c’est après cela que l’arnaque se complexifie. En effet, plus tard dans la journée, la victime reçoit un appel. Au bout du fil, un homme se faisant passer pour le banquier : "Allo ? Je suis le responsable anti-fraude de votre banque...vous avez été victime d'une tentative d'arnaque", retranscrivent nos confrères.

Durant la conversation, la personne au bout du fil berne la victime pour lui faire croire qu’elle bloque un virement vers un autre pays. En réalité, elle l’autorise.

De nombreuses méthodes semblables se répandent en France. Certaines sont plus convaincantes que d’autres, le pirate donnant parfois le véritable nom du conseiller bancaire de la victime.

Pour les personnes les plus chanceuses, la banque décèle l’arnaque et bloque le virement avant d’appeler le propriétaire du compte pour le prévenir. En revanche, d’autres personnes ont vu leur compte débité d’importantes sommes.