Retraite complémentaire : les 5 pistes sur table

Publié par Céline Bourdin
le 14/09/2023
saving money concept man hand putting row and coin write finance saving money concept man hand putting row and coin write finance
Istock
Les nouvelles règles de l’Agirc-Arrco doivent être prochainement décidées. Quelles sont les pistes actuellement sur table ?

En pleines négociations, l’Agirc-Arrco va voir ses règles évoluer d’ici les prochaines semaines. Parmi la liste des décisions qui posent problème, le sort du malus réservé aux personnes qui partent au moment d’atteindre l’âge légal est une question déterminante. Pour l’heure, il s’agit d’une minoration de la pension complémentaire pendant trois ans de 10% (ou 5% si vous bénéficiez d’un taux réduit de CSG). Quelles sont les pistes qui restent à évoquer pour son avenir ?

Retraite complémentaire : des conditions qui évoluent

Alors que la réforme des retraites vient d’être mise en application, l’Agirc-Arrco a l’obligation de redéfinir certaines de ses spécificités. Ces nouvelles conditions seront ainsi valables de 2023 à 2026 avec, en ligne de mire, une abrogation du malus de 10%. Sous les effets de la réforme des retraites, cette suppression a été réclamée afin de soulager les retraités qui subissent cette situation et travaillent un an de plus pour y échapper. Avec le relèvement progressif de l’âge légal de départ, il faudrait donc désormais partir à 65 ans pour éliminer le malus.

Retraite complémentaire : le malus va-t-il disparaître ?

À l’heure actuelle, la disparition du malus fait partie des options traitées durant les réunions. Si la situation du régime était difficile dans les années 2010, elle est aujourd’hui florissante avec un excédent de 5 milliards d’euros. Un excédent d’un milliard par an est même espéré dans les quinze ans à venir. Avec la suppression du malus, ce serait la moitié de ce bénéfice, qui pourrait finalement être absorbée. Pour le reste, l’Etat souhaiterait que l’Agirc-Arrco puisse apporter une aide financière dans ce contexte. Découvrez, dans notre diaporama, quelles sont les cinq pistes actuellement possibles.

Vous avez aimé cet article ?

Une conservation du malus

1/5
sad asian senior man sitting on couch in living room at home
Istock
Illustration

Le malus pourrait tout simplement être conservé en l’état et ne connaître aucune modification.

Une aide de l’Agirc-Arrco pour la revalorisation du Mico

2/5
Istock
iStock

L’Agirc-Arrco pourrait, comme le souhaite le gouvernement, soutenir la revalorisation du minimum contributif (Mico) avec une aide d’un milliard d’euros.

L’ajout d’une capitalisation dans la complémentaire

3/5
man using calculator accounting calculating cost economic bills with money stack step growing growth saving money in home , finance concept
Istock
Illustration

Une part de capitalisation aurait la possibilité d’être ajoutée dans la complémentaire. Il s’agit d’une proposition redoutée par les syndicats à ce jour.

Une disparition du malus pour les personnes touchées par la réforme des retraites

4/5
elderly upset scared business man holding piggy bank trying to protect his savings from being stolen isolated gray background
Istock
Illustration

Le malus pourrait disparaître exclusivement pour les personnes touchées par la réforme des retraites, c’est-à-dire nées à partir de septembre 1961 et partant dès le 1er septembre 2023.

Une disparition du malus pour tous

5/5
homme senior de pensée avec point d'interrogation sur fond de mur gris
Istock
Illustration

Enfin, toutes les personnes possédant un malus pourraient le voir être simplement supprimé.

Vous avez aimé cet article ?

Google News Voir les commentaires