Publié par Rédaction

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Retraite : cette situation où l’on pourrait vous la couperIstock
Dans certains cas, la caisse de retraite peut estimer avoir versé trop d'argent à un assuré. La situation devient alors d'autant plus complexe qu'il faut s'attendre, par la suite, à un robinet fermé.

Elle sera bientôt privée de ressources. La Voix du Nord, quotidien régional bien connu des Françaises et des Français, se penchait récemment sur le récit tragique d’une retraitée de 68 ans, qui doit batailler contre sa caisse de retraite. Et pour cause ! Le versement de sa pension a tout simplement été suspendu. Le problème, a reconnu la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT), émane d’une, sinon de plusieurs, “anomalies”. Le fait est que, désormais, l’assurée se voit réclamer des montants qu’elle aurait prétendument perçus de façon indue, ce qu’elle nie fermement. 

La CARSAT a contacté la sexagénaire à deux reprises par le passé. Le premier courrier, daté du 5 octobre 2021, l’informe de la réduction à venir de la pension de réversion touchée depuis la mort de son mari. Le second fait état d’un trop perçu de 3 600 euros en deux ans. Ces deux missives ont depuis été contestées, mais la situation demeure inquiétante. Après tout, si cette anomalie est susceptible de priver une retraitée de sa pension, il est envisageable que le même problème ait déjà jeté d’autres assurés dans la précarité. D’autant plus que ce n’est pas la première fois que la femme de 68 ans fait face à ce type de soucis, expliquent nos confrères…

Retraite : que faut-il faire quand on est privé de sa pension ?

Face à un pareil problème, il n’existe malheureusement pas beaucoup de solutions. La première chose à faire, évidemment, est de se rapprocher de sa caisse de retraite pour comprendre la nature du souci. Si celle-ci s’avère peu encline à aider, il faut alors saisir son médiateur, supposé trouver des solutions à l’amiable.

Quand rien de tout cela ne se montre suffisant, il est toujours possible d’opter pour une action en justice, ce que prévoit d’ailleurs la retraitée interrogée par La Voix du Nord. Seulement, une telle solution peut hélas être très onéreuse.