Partir à la retraite sans être mesure d'afficher assez de trimestres, c'est l'assurance de souffrir une décote sur sa pension. Mais à combien s'élève-t-elle quand on a cotisé “que” 142 trimestres ?

Savez-vous quel sera le niveau de votre pension ? La réponse, bien sûr, dépend de nombreux facteurs, parmi lesquels la durée d’assurance affichée par l’individu souhaitant liquider ses droits, mais aussi la durée d’assurance nécessaire pour atteindre le taux plein, rappelle le gouvernement sur le site du service public.

Problème ? Cette dernière varie. Parfois considérablement. Elle est en effet fonction de l’année de naissance des travailleuses et des travailleurs concernés. Ainsi, pour les générations nées au début des années 1960 - c’est-à-dire, les Françaises et les Français qui partent aujourd’hui à la retraite -, le nombre de trimestres requis oscille entre 167 (41 ans et 9 mois, naissance entre 1958 et 1960), 168 (42 ans, naissance entre 1961 et 1963) et 169 (42 ans et 3 mois, naissance entre 1964 et 1966).

Une travailleuse ou un salarié n’ayant cotisé “que” 142 trimestres n’est donc pas en mesure de prétendre au taux plein. Dès lors, il faudra malheureusement composer avec une décote, si ce dernier décide tout de même de prendre sa retraite sans plus attendre. La pension est en effet dite “proratisée”.

Retraite : à quelle pension peut-on prétendre avec 142 trimestres ?

Dans le cadre de cette simulation, qui ne doit servir que d’ordre de grandeur, Planet a décidé de se pencher sur le cas d’un salarié type, né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler dès 18 ans. Il ou elle est célibataire, sans enfant et doit donc théoriquement faire valoir 167 trimestres. Or, il ou elle n’en a acquis “que” 142. C’est un manque à gagner de 25 trimestres, chacun engendrant théoriquement une minoration de 1,25% de la pension de retraite totale. Concrètement, cela signifierait donc perdre 31,25% de sa pension de retraite… si des mesures de protection n’existaient pas.

En effet, comme a déjà pu l’expliquer Planet, la décote maximale est plafonnée et ne peut excéder 20 trimestres. Par conséquent, la perte maximale sur le niveau potentiel de la pension est d’un quart.