Retraite : 3 conseils immo à ne jamais perdre de vueIstock
L'immobilier et la retraite font souvent bon ménage. Pour préparer aussi bien que faire se peut sa cessation d'activité, il est donc de bon ton de se pencher du côté de la pierre. Quelques conseils.
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Qui n’a jamais rêvé d’améliorer sa pension de retraite ? Le niveau de vie des assurés, force est de le constater, fait partie des sujets faisant l’objet de débats publics et politiques réguliers. Le poids des retraités dans le PIB est souvent discuté, ainsi qu’a déjà pu l’expliquer Planet, est lui aussi très souvent discuté. Il est supposé culminer aux alentours de 14% d’après les recommandations d’un certain nombre d’économistes, dont le prix Nobel Jean Tirole. Hélas, compte tenu des problèmes démographiques auxquels fait face notre système de retraite, cela signifie assez mécaniquement que les pensions seront amenées à décroître de génération en génération.

Pour continuer à subsister, mieux vaut donc envisager certains mécanismes de protection. Parmi lesquels figurent notamment l’épargne et, d’une façon générale, la création de capital. D’aucuns pourraient être tentés de se tourner vers l’assurance-vie ou, plus récemment, vers l’épargne retraite. Pour autant, s’il est bien un domaine auquel il faut s’intéresser… c’est celui de l’immobilier. Il doit même constituer la priorité de tout retraité, expliquait récemment Florence Legros dans nos colonnes.

Conseil retraite n°1 : soyez propriétaire de votre logement

Gonfler sa pension de retraite, quand on ne peut pas travailler davantage, ne peut passer que par l’épargne, rappelle l’économiste, qui dirige l’ICN Business School. Il y a, souligne-t-elle, deux vecteurs dont il faut alors tenir compte. "Le plus important, c’est l’immobilier. Tout retraité doit faire de l’acquisition de son logement une priorité. S’il est propriétaire, il fait de fait l’économie d’un loyer fictif”, insiste-t-elle d’entrée de jeu, non sans rappeler que, le plus souvent, un tel objectif “correspond au calendrier du ménage”. Il s’agit en effet de “mettre sa famille sous un toit”. En outre, “le remboursement de l’emprunt correspond fondamentalement à de l’épargne : c’est l’occasion de créer du capital”, précise l’experte.

Conseil retraite n°2 : avez-vous pensé à l’immobilier locatif ?

Deuxième atout de l’immobilier : quand il ne s’agit pas de la résidence principale, il peut facilement se louer. Or, rappelle le journal spécialisé Le Revenu, c’est là l’une des solutions les plus efficaces pour gonfler sa pension sans avoir nécessairement besoin de payer davantage (à condition, bien sûr, de déjà disposer d’un bien susceptible d’être placé en location !).

Ceci étant, poursuivent nos confrères, il est possible d’arrondir ses fins de mois de la sorte sans même avoir plus d’un seul logis. Louer une chambre meublée de son appartement permet de contourner aisément la nécessité d’être deux fois (au moins !) propriétaire. Dans certains cas, souligne encore le titre de presse, il est même possible de profiter d'exonérations d’impôts (locations étudiantes ou saisonnières, par exemple).

Bien évidemment, il reste une troisième piste assez aisée à mettre en place. Et peut-être pas moins avantageuse.

Conseil retraite n°3 : n’oubliez pas le viager

Le viager, dont Planet a eu l’occasion de parler à plus d’une reprise, constitue une autre opportunité pour les propriétaires immobiliers… Qui bénéficient dès lors de la possibilité de rendre leur capital immobilier liquide. 

Deux options s’offrent alors au propriétaire sur le point de vendre : soit ce dernier opte pour une rente viagère, qui lui permet de percevoir le montant de la transaction en plus fois, jusqu’à son éventuel décès - et donc de gonfler d’autant ses revenus du quotidien ! - soit il décide de passer pour le viager sans rente, qui permet de récupérer le capital immédiatement sans nécessairement avoir à quitter le logement tout de suite.

L’idéal, bien souvent, consiste à vendre l’éventuelle résidence secondaire en viager, juge Le Revenu.