
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Un combat de longue haleine. Le calendrier du gouvernement s'accélère au sujet de la réforme des retraites, présentée le 10 janvier par Elisabeth Borne et qui suscite la colère de nombreux Français et des syndicats. Ces derniers ont manifesté une nouvelle fois mardi 31 janvier, réunissant 1,2 million de personnes dans les rues selon le gouvernement, plus de 2 millions selon les organisateurs. Deux nouvelles journées de grève sont d'ores et déjà prévues les 7 et 11 février, en plein week-end des vacances scolaires pour la zone A et la zone B.
Sur tous les fronts depuis les annonces du mois de janvier, la Première ministre Elisabeth Borne a de nouveau évoqué la réforme des retraites sur le plateau de France 2 jeudi 2 février. Interrogée dans l'émission L'Evènement, la locataire de Matignon a évoqué une réforme "indispensable" car protégeant les femmes et la santé des alariés. "Après la réforme, les femmes partiront plus tôt à la retraite que les hommes", a-t-elle affirmé, expliquant : "On a un système protecteur, puisqu'il permet aux femmes de pouvoir atteindre les 43 années de cotisations, même quand elles élèvent des enfants (...) On ne peut pas dire que les femmes sont les perdantes".
En ce qui concerne la pénibilité, Elisabeth Borne a encore une fois défendu son texte : "On crée un nouveau dispositif dans lequel on va identifier les métiers qui génèrent de l'usure professionnelle. On va faire de la prévention sur ces métiers. On va mettre en place une visite médicale à 45 ans pour les métiers exposés à ces difficultés. À partir de 45 ans, on suivra les salariés et à 61 ans il y aura une visite médicale qui permettra d'obtenir une retraite anticipée à 62 ans à taux plein, en cas de problèmes physiques".
Interrogée sur un possible passage en force de la réforme, la Première ministre a indiqué que son objectif "c'est de trouver des compromis" et qu'elle n'envisageait pas l'hypothèse du 49.3. "Une réforme des retraites, c'est un effort collectif et ça touceh chacun (...) Ma responsabilité, c'est de dire la vérité aux Français. Je leur dis que c'est indispensable de mener une réforme pour préserver notre système par répartition".
Si la Première ministre fait autant le service après-vente de la réforme, c'est aussi parce qu'elle n'est pas forcément limpide pour certains Français. Pénibilité, carrières longues, inaptitude... De nombreux travailleurs pourront toujours partir plus tôt, mais à quel âge ? En tout, comme l'a relevé Capital, la réforme des retraites contient 8 âges légaux de départ. De 50 à 62 ans, Planet s'intéresse à 7 d'entre eux, dont l'un vous concerne peut-être.
Les travailleurs ayant été exposés pendant au moins 17 ans à l'amiante pourront toujours partir à 50 ans avec la réforme des retraites.
Les super-actifs de la fonction publique, qui pouvaient partir à 52 ans avant la réforme, pourront désormais prendre leur retraite à 54 ans avec la réforme.
Pour les travailleurs handicapés, le départ pourra toujours s'effectuer à 55 ans après la réforme des retraites.
Les travailleurs ayant débuté leur carrière avant 16 ans pourront, quant à eux, partir avant l'âge légal, à 58 ans.
Les agents actifs de la fonction publique, qui pouvaient partir à 57 ans avant la réforme des retraites, pourront désormais partir à 59 ans.
Les Français ayant commencé à travailler entre 16 et 18 ans pourront partir à 60 ans avec la réforme des retraites.
Les Français ayant commencé à travailler avant 20 ans pourront partir, avec la réforme, à 62 ans au lieu de 64 ans.
Les travailleurs invalides, victimes d'accident du travail, de maladies professionnelles ou en inaptitude pourront aussi partir à 62 ans avec la réforme des retraites.