Légion d'honneur : quels traitements pour la retraite ?IllustrationIstock
La réforme des retraites modifie certaines données pour les aidants familiaux. Quels sont ces changements ?

Depuis deux siècles, la Légion d’honneur est remise au nom du Chef de l’Etat pour récompenser les citoyens les plus méritants dans tous les domaines d’activités. Érigée en distinction honorifique, elle n’apporte aucun avantage matériel, ni financier à celui qui la possède. Elle représente toutefois une source de fierté et de prestige, qui continue à s’imposer au fur et à mesure des années. Offre-t-elle, aujourd’hui, des avantages pour la retraite à ses récipiendaires ?

Légion d’honneur : une décoration réservée à une élite

La Légion d’honneur compte aujourd’hui 79 000 membres. En moyenne, ce sont 2200 Français et 300 étrangers qui sont décorés chaque année. Les ministres doivent décider quels peuvent être les futurs décorés et tout citoyen sans casier judiciaire ayant fait des preuves de mérites éminents au service de la nation peut l’obtenir. Il est ainsi possible de recevoir la Légion d’honneur à titre militaire ou à titre civil. Vous pouvez tout à fait la refuser, mais il faut, pour cela, avoir été nommé par décret publié au Journal officiel. On peut également vous la retirer en cas de condamnation pénale.

Légion d’honneur : quels avantages pour la retraite ?

La décoration n’apporte pas d’avantages pour sa retraite. Alors qu’une rente est effectivement prévue pour les militaires, elle atteint difficilement les dix euros. Pour le grade de Chevalier, elle s’élève à 6,10 euros et peut aller jusqu’à 24,39 euros pour un Grand Croix. L’achat de la décoration représente toutefois une somme importante qu’il convient de régler auprès de la Monnaie de Paris. Un Chevalier paiera ainsi 168,50 euros sa Légion d’honneur quand un Grand Croix la règlera à hauteur de 884,50 euros. Il ne faut pas oublier les droits de chancellerie, qui varient de 20,28 euros à 101,38 euros.