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Il ne reste plus qu’une dizaine de jours. Les Françaises et les Français devront bientôt faire leur choix, et glisser leur bulletin dans l’urne : le premier tour de l’élection présidentielle arrive en effet à (très) grands pas. Il se tiendra, ainsi que Planet a déjà eu le loisir de l’expliquer, le dimanche 10 avril 2022. Une fois les finalistes connus, c’est-à-dire à compter de 20 heure le soir même, la campagne de deuxième tour pourra débuter, jusqu’au duel prévu pour le dimanche 24 avril. Les électeurs seront de nouveau appelés à se prononcer et pourront alors choisir la ou le nouveau chef de l’Etat.
Pour être sûr(e) de ne pas se tromper au moment de choisir son candidat, il est essentiel de bien connaître les programmes et les projets des différents candidats. L’institut Montaigne, think tank français d’obédience libérale, s’est justement attelé au travail d’analyse des propositions des divers prétendants à l’Elysée. Le fruit de ce labeur est rendu accessible sur son site mais ne concerne malheureusement pas l’intégralité des figures concourant au plus hautes fonctions de la République. Certains, parmi ces dernières, se montrent plus généreux que d’autres dès lors qu’il s’agit d’épauler (volontairement ou non) les ménages les plus aisés. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
L’élection présidentielle surviendra, Planet l’a déjà souligné, en période de pandémie. La situation n’apparaît peut-être pas aussi dramatique que cela a d’ores et déjà pu être le cas par le passé, mais force est de constater qu’elle inquiète. L’exécutif s’est d’ailleurs exprimé à ce propos.
Comme le rapporte Midi Libre, un protocole sanitaire officiel doit être dévoilé mais la possibilité de vote demeure garantie pour les personnes positives à la maladie.
Nathalie Arthaud est candidate pour Lutte Ouvrière. Elle ne prévoit pas de coup de pouce particulier aux populations les plus aisées.
Nicolas Dupont-Aignan se présente à l’élection présidentielle pour la troisième fois en 2022. Son programme, informe Notre Temps, prévoit quelques coups de pouce susceptibles de profiter les populations les plus aisés. Il envisage en effet :
Anne Hidalgo représentera le Parti socialiste en avril 2022. Son programme, informe l’Institut Montaigne, comporte au moins une mesure qu’il est possible d’analyser comme un coup de pouce - volontaire ou non - fait aux populations les plus aisées. Il s’agit de sa volonté d’“éxonérer les droits de succession jusqu’à 300 000€”.
Une telle mesure pourrait, à l’instar des réformes de la succession proposer par d’autres candidats, renforcer les inégalités patrimoniales. Elle pourrait aussi pousser certains à l’optimisation voire à l’évasion fiscale.
Yannick Jadot représentera les écologistes en avril 2022. Son programme ne comporte à priori pas de coup de pouce pour les populations aisées.
Jean Lassalle se présente pour la deuxième fois à l’élection présidentielle, sous la bannière de son propre parti, “Résistons !”. Son programme ne comporte à priori pas de coup de pouce pour les populations déjà aisées.
Marine Le Pen est la candidate du Rassemblement national (RN, ex-FN). Son programme, explique l’Institut Montaigne, comporte plusieurs mesures susceptibles de profiter essentiellement aux catégories socioprofessionnelles déjà favorisées :
La première de ces mesures “risque de renforcer la concentration patrimoniale en augmentant les montants transmis nets d’impôt”, explique l’Institut qui n’observe pas de conséquences positives évidentes sur l’économie française. La seconde pourrait “renforcer à moyen terme les inégalités de revenu et de patrimoine”, poursuit l’organisme.
Le président de la République a fini par faire formellement acte de candidature. Le programme depuis dévoilé comporte au moins une mesure susceptible d’être perçue comme un coup de pouce accordé aux populations les plus aisées, informe l’Institut Montaigne. Il s’agit, cette fois encore, d’alléger les droits de succession. Emmanuel Macron prône un relèvement de l’abattement sur les droits de succession à 150 000€ en ligne directe et 100 000€ en ligne indirecte. “La mesure aurait comme effet une augmentation des inégalités de patrimoine et une baisse des recettes publiques”, explique l’organisme.
Jean-Luc Mélenchon, candidat pour la France Insoumise, se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle. Son programme ne comporte à priori pas de coup de pouce aux populations les plus aisées.
Valérie Pécresse sera la première femme politique à représenter la droite républicaine à une élection présidentielle. Son programme comprend au moins deux coups de pouce à l’attention des Françaises et des Français les plus aisés, poursuit l’Institut Montaigne. Il s’agit de :
La première de ces mesures, informe l’Institut Montaigne, “risque de renforcer la concentration patrimoniale en augmentant les montants transmis nets d’impôt”. La seconde “ne favorise pas la réallocation du patrimoine entre générations”. “Il n’y a donc pas d’effet économique positif à en attendre”, poursuit l’organisme, avant d’asséner : “La mesure aurait donc comme principal effet une augmentation des inégalités de patrimoine et une baisse des recettes publiques”.
Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste, se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle. Son programme ne comporte pas, à priori, de mesures susceptibles d’être perçues comme un coup de pouce à l’attention des ménages les plus aisés.
Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français, représentera sa famille politique à l’élection présidentielle pour la première fois depuis plus d’une décennie. Son programme ne comporte pas, à priori, de mesures susceptibles d’être perçues comme un coup de pouce à l’attention des ménages les plus aisés.
Eric Zemmour, candidat pour Reconquête, fait campagne pour la première fois en 2022. Son programme comporte plusieurs mesures susceptibles d’avantager spécialement les populations déjà aisées. Il s’agit de, explique l’Institut Montaigne :
La première de ces réformes, indique l’Institut Montaigne, “risque de renforcer la concentration patrimoniale en augmentant les montants transmis nets d’impôt”. Il en va de même pour la troisième.
La deuxième constituant à sortir du calcul de l’IFI la résidence principale, “bénéficierait en premier lieu aux petits patrimoines (moins de 1,8 M€) constitués principalement de la résidence principale, et qui sortiraient de l’IFI”, poursuit l’organisme. Enfin, la dernière “procurerait un gain de pouvoir d’achat pour 1,5 M de foyers fiscaux, principalement parmi les catégories les plus aisées”, informe l’Institut.