©Capture Ecran Facebook - Stéphane Sieczkowski
A 22 ans, Stéphane Sieczkowski a remporté la mairie de Hesdin (Pas-de-Calais) au second tour des élections municipales avec 48% des voix sa faveur, contre 32% pour le maire sortant Jean-Marie Roussel. Considéré comme l'un des plus jeunes maires de France, cet étudiant en droit est souvent comparé à Nicolas Sarkozy par les médias. Interview de ce jeune champion.

Planet : Que ressentez-vous après votre victoire aux élections municipales ?Stéphane Sieczkowski : "Je suis ravi bien évidemment, mais je garde en tête tout le travail qu’il me reste à faire. Mon équipe et moi-même devons désormais opérer un véritable changement dans une commune qui a été aux mains des socialistes pendant 43 ansPlanet : Avez-vous l’impression que l’on vous attend au tournant ?Stéphane Sieczkowski : Oui, c’est certain. L’équipe sortante attend de voir ce que je vais à faire à Hesdin. J’ai déjà composé mon équipe et désigné mes adjoints. Il ne me reste plus qu’à attendre la cérémonie d’investiture qui a lieu ce vendredi soir et dès lundi je pourrai me mettre au travail. J’ai du pain sur la planche !

Planet : Vous n’avez pas d’expérience en politique. Selon vous, qu’est-ce qui a plu aux électeurs qui ont voté pour vous ?Stéphane Sieczkowski : Je pense que je dois notamment ma victoire à mon énergie et mon dynamisme qui se sont ressentis dans la compagne que nous avons menée mon équipe et moi-même. Celle-ci nous a véritablement permis de nous démarquer de nos adversaires et de montrer aux habitants d’Hesdin qu’un changement était possible dans leur commune. Grâce à elle nous avons même réussi à attirer et mobiliser de nombreuses personnes pour le second tour, avec 537 voix contre 370 au premier scrutin.

Planet : Votre énergie et votre dynamisme vous valent souvent d’être comparé à Nicolas Sarkozy ? Cela vous plaît-il ?Stéphane Sieczkowski : Cette comparaison m’amuse, même si je n’essaie pas de le copier. Nicolas Sarkozy est quelqu’un qui me passionne par sa personnalité et son charisme. Je suis admiratif de l’énergie qu’il a su déployer, et qu’il déploie d’ailleurs toujours. Mais cela ne m’empêche de tracer ma route à ma manière.Planet : Actuellement, vous n’avez pas d’étiquette mais êtes cependant ancré à droite. Envisagez-vous un jour de rejoindre l’UMP ?Stéphane Sieczkowski : Pourquoi pas. Pour l’instant, je me concentre sur mon mandat local et avoir une étiquette politique n’aurait pas grand intérêt pour mes administrés. En revanche, si par la suite je décide de poursuivre ma carrière au Conseil régional ou à l’Assemblée, j’y songerais sérieusement. Et étant donné que je suis soutenu et épaulé par le député de l’opposition Daniel Fasquelle, je me dirigerai en toute logique vers l’UMP.

Planet : Vous êtes encore étudiant. Comment comptez-vous gérer vos études et votre mandat de maire en même temps ?Stéphane Sieczkowski : J’ai prévu d’aller à la Faculté de droit le matin et de consacrer mes après-midis à la mairie d’Hesdin. Et puis il ne fait pas oublier qu’un maire n’est jamais seul. J’ai la chance d’avoir autour de moi une équipe de conseillers et chargés de mission très soudée. C’est une équipe très large et surtout très compétente, elle va beaucoup m’aider. Planet : Quels sont vos projets d’avenir ? Comptez-vous mener une grande carrière politique ?Stéphane Sieczkowski : C’est possible mais pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour. Je dois d’abord faire mes preuves et ne rien négliger pendant mon mandat de maire. Si je veux poursuivre ma carrière dans cette voix, il est indispensable que j’aie des bases solides et de bonnes références. Planet : Que pensez-vous du remaniement ministériel qui a été opéré cette semaine ?Stéphane Sieczkowski : J’ai l’impression qu’on a pris les mêmes pour recommencer. Il n’y a pas eu de grandes surprises dans la composition de la nouvelle équipe de ministres. Et je ne pense pas que cela changera grand-chose à la politique générale du gouvernement".