Publié par Rédaction

Mis à jour par Rédaction

3 min de lecture
Retraites, impôts... Ce que vous réserve Eric Zemmour s'il est élu en 2022AFP
Eric Zemmour est candidat à l'élection présidentielle de 2022. Cela ne signifie pas nécessairement qu'il est en mesure de remporter le scrutin… Reste à voir ce qu'il ferait le cas échéant !
Sommaire

Après s'être retiré du Figaro et avoir longuement laissé plané le doute, Eric Zemmour s'est porté candidat. L'ancien polémiste a en effet annoncé, ce mardi 30 novembre 2021, qu'il souhaitait briguer l'Élysée pour l'élection présidentielle de 2022. Il aura fallu de longs mois à l'ex-éditorialiste pour finalement franchir le Rubicon et sortir du bois... peut-être à son désavantage comme l'a d'ores et déjà écrit Planet. L'annonce de sa candidature n'a d'ailleurs pas été sans provoquer quelques remous : elle survient en pleine perte de vitesse du prétendant aux plus hautes fonctions de l'Etat, dont la pré-campagne patine après un geste jugé déplacé - plus que certaines de ses sorties racistes, à tout le moins -, rappelle Le Nouvel Observateur. Et l'utilisation d'images volées dans son clip a fait grincer quelques dents...

Pourtant, Éric Zemmour s’était rapproché de Patrick Stefanini, "l'un des plus prestigieux directeurs de campagne qui existent sur le marché", d’après L'Express. De nombreux opposants s’insurgent déjà et souhaitent voir la fin des chroniques du journaliste sur CNews. C’est le cas, notamment, de Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire qui a aussi choisi L’Express pour faire part de ses inquiétudes.

Éric Zemmour président : quel serait son programme ?

Demeure cependant une question non moins essentielle : s’il se décide à y aller, avec quel programme Éric Zemmour se présentera-t-il devant les Françaises et les Français ?

A certains égards, il n’est pas dur d’envisager le projet du polémiste. Depuis des années à l’antenne, il a largement eu l’occasion de s’exprimer sur ses sujets phares. En revanche, sur le volet économique, le possible candidat s’est montré plus discret. Capital a donc mené l’enquête au début du mois d’août 2021.

Ce qu’Éric Zemmour pourrait réserver aux retraités et futurs retraités

Il n’est pas possible de présenter un programme sans parler des retraites. Ce qu’a visiblement bien compris Éric Zemmour, informe le mensuel spécialisé en économie. Aidé de ses conseillers, il planche donc sur la question. Il semble avoir d’ores et déjà identifié quelques réponses aux problématiques françaises. 

Tout d’abord, déclare Philippe Izraelewicz, entrepreneur et ancien colistier de Valérie Pécresse aux régionales de 2010 ayant rejoint le polémiste, il faut… repousser l’âge de départ à la retraite. Il est question, cette fois, d’arriver à 65 ans à l’horizon 2030. Mais aussi se préparer à des "sacrifices". Notamment concernant les 35 h !

Le candidat potentiel souhaite aussi assurer la fin de carrière des plus âgés, trop souvent sans emploi quand ils arrivent à la retraite. Et envisage donc avec ses équipes un "index pour évaluer la présence des seniors dans les entreprises, comme celui qui existe pour la parité femmes-hommes".

Éric Zemmour : et les impôts alors ?

Les proches du candidat supposé - qui n’a encore rien annoncé, rappelons-le ! - ont évoqué d’autres sujets avec Capital. Notamment la question du modèle social, qu’il faudrait ne réserver qu’aux Français et aux étrangers qui payent l’impôt pour éviter toute forme d’"assistanat" ainsi que le retour à la souveraineté économique de la France… Sans pour autant se défaire de l’Union européenne.

Autre question primordiale : les impôts. La réponse est on ne peut plus claire."Oui, Éric Zemmour veut baisser les impôts", font savoir ses équipes. Et de poursuivre : "Si on veut permettre à nos entreprises de retrouver de la compétitivité, il faut actionner le levier fiscal. La priorité, c’est la baisse des impôts de production dans des proportions beaucoup plus importantes que ce qu’a fait le gouvernement d’Emmanuel Macron."

En outre, il réfléchirait aussi à "une baisse de charges ciblées pour les 50% de Français les plus modestes, en dessous du salaire médian"...