Faits divers
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Le 9 juin 2024, Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national pour les européennes, est arrivé en tête du scrutin. Depuis, le Rassemblement national prépare son programme pour les élections législatives anticipées. Souvent défini comme axé sur le bien-être des Français par le parti, qu'en est-il réellement ? On vous présente 8 fois où le RN a voté en contradiction avec son programme à l'Assemblée.
Le Rassemblement national se prépare. Le 9 juin 2024, Jordan Bardella, tête de liste du parti pour les élections européennes, est arrivé en tête avec un score de 31,5 %. À la suite de ces résultats, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Les élections législatives anticipées auront lieu le 30 juin et 7 juillet 2024.
Depuis ces annonces, le Rassemblement national a pris la parole plusieurs fois concernant leur stratégie pour les futures élections des députés. Le 10 juin 2024, Sébastien Chenu, porte-parole du parti d'extrême droite, a annoncé, au micro d'RTL, la nomination de Jordan Bardella en qualité de Premier ministre en cas de majorité absolue du Rassemblement national. Laure Lavalette, autre porte-parole, a confirmé cette idée sur France 2. "Les choses sont très claires, ce serait Jordan Bardella Premier ministre", affirme-t-elle. Pour ces raisons, Jordan Bardella a commencé à s'exprimer sur le programme du RN pour la gouvernance des prochains mois.
L'abrogation de la réforme des retraites, écartée ?
Parmi les mesures phares du Rassemblement national ces dernières années, on retrouve l'abrogation de la réforme des retraites. Pourtant, interrogé dessus sur RTL et France 2 le mardi 11 juin 2024, Jordan Bardella montré qu'il ne s'agissait plus d'une priorité. "Nous verrons", a-t-il lancé à nos confrères d'RTL sur la mise en place de cette mesure.
Vidéo du jour
Sur France 2, l'eurodéputé a dit vouloir revenir "évidemment sur la réforme Macron, qui est une réforme sur le plan économique catastrophique", mais plutôt "dans un second temps". Il estime que l'urgence actuelle concerne le pouvoir d'achat, notamment la question du prix de l'électricité. Pourtant, ces dernières années, les votes des 89 députés du Rassemblement national à l'Assemblée ne semblent pas concorder avec cette priorité de s'occuper du pouvoir d'achat des Français.
Le site Datan regroupe toutes les données de votes des députés de l'Assemblée nationale. On peut notamment retrouver les votes des députés du Rassemblement qui sont parfois en incohérence avec leur programme de campagne. Découvrez dans notre diaporama ci-dessous une liste non-exhaustive des votes de ces élus en contradiction avec leur programme.
Contre l'augmentation du SMIC
1/8
En juillet 2022, une proposition de loi pour une augmentation du SMIC à 1 500 euros nets. Les députés du Rassemblement National ont voté contre, à l'image du groupe Les Républicains et celui de la majorité.
Contre la revalorisation des petites retraites
2/8
Depuis 2022, les 81 députés du Rassemblement National ont voté contre la revalorisation des petites retraites.
Contre l'indexation des salaires sur l'inflation
3/8
En juillet 2022, les députés du Rassemblement National ont voté contre l'indexation des salaires sur l'inflation, à l'image du groupe Les Républicains et du groupe de la majorité.
Contre la revalorisation des salaires des fonctionnaires
4/8
Le Rassemblement National a voté contre la revalorisation des salaires de fonctionnaires à hauteur de 10 % en 2022.
Contre la revalorisation des APL de 10 %
5/8
Les députés du Rassemblement National ont voté contre la hausse des APL de 10 %.
Contre le recrutement de sapeurs-pompiers
6/8
Les députés du Rassemblement National ont voté contre le recrutement de sapeurs-pompiers et la revalorisation de leurs salaires.
Contre le blocage du prix de produits de première nécessité
7/8
Le Rassemblement National s'est opposé au blocage des prix de produits de première nécessité.
Pour la fin des droits au chômage après abandon de poste
8/8
Les députés du Rassemblement National ont voté pour la fin des droits au chômage après un abandon de poste. Marine Le Pen avait également soumis un amendement en octobre 2022 visant à interdire aux salariés, en CDD qui se voient proposer un CDI, l'accès à une allocation chômage.
