Dimanche 8 septembre à 7h30 du matin, un agent d'entretien municipal de Grenoble a été abattu par un délinquant multirécidiviste alors qu'il tentait de le retenir. L'homme, alcoolisé, essayait de s'enfuir...
Ce samedi 9 novembre au matin, le salon du Made in France s’est transformé en lieu de règlement de compte. Lors de sa visite, Marine Le Pen a été i nterrogée par BFMTV sur la manifestation contre l'islamophobie prévue ce dimanche 10 novembre 2019.
La présidente du Rassemblement national n’a pas hésité a exprimé son opposition. Pour elle, ce rassemblement est "organisé par les islamistes": "Tous ceux qui vont se rendre à cette manifestation seront main dans la main avec les islamistes, c'est-à-dire avec ceux qui développent dans notre pays une idéologie totalitaire qui vise à combattre la République française. Ces personnes - s'associant à la manifestation - portent une très lourde responsabilité et devront très probablement en répondre électoralement", a-t-elle jugé.
Elle s’en est ensuite prise à Jean-Luc Mélenchon qui a soutenu la marche de dimanche.
Marche contre l'islamophobie : le leader de la France insoumise "complice de l'islamisme" ?
Pour Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon est "complice de l'islamisme":
"J'avais appelé pendant les élections la France insoumise 'la France islamiste' et je crois que dans ce domaine-là aussi j'avais raison", a soutenu Marine Le Pen.
"Je me souviens d'un Jean-Luc Mélenchon il y a de nombreuses années qui luttait contre le fondamentalisme islamiste, qui luttait contre le terme d'islamophobie, qui luttait contre le voile. Et bien je vois qu'il a jeté tout ça à la poubelle et qu'il est dans une opération de véritable trahison de ses sympathisants et de ses électeurs", a-t-elle fustigé.
Manuel Bompard a aussitôt rétorqué. Le député européen LFI a en effet estimé que la présidente RN "tombait le masque":
"Quand des gens sont attaqués dans notre pays en raison de leur confession religieuse, l'attitude normale de toutes personnes républicaines c'est de se mettre à leur côté et de les protéger".
D’après lui, Marine Le Pen cherche "à masquer sa responsabilité directe et immédiate". Et d’accuser : "On sait que la personne qui s'est livrée à l'attaque contre la mosquée de Bayonne était en réalité un sympathisant du Rassemblement national."