Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Professeur de droit constitutionnel reconnu, élu français et politologue de renom… Olivier Duhamel, qui enseignait à l'Institut d'Etudes Politique depuis deux ans, avait su se faire une place sur la scène politico-médiatique française. Depuis, il doit répondre d'accusations graves, puisqu'il aurait commis le viol et l'inceste d'après sa belle-fille, Camille Kouchner. Cette dernière, indique Le Monde, a récemment publié un ouvrage intitulé La Familia Grande. L'avocate y revient en détail sur les agressions sexuelles et les viols dont elle accuse Olivier Duhamel, qui aurait abusé de son frère jumeau alors qu'ils étaient adolescents, affirme-t-elle. Le scandale a d'ailleurs participé à la décision de Frédéric Mion, directeur de Sciences-Po Paris, de quitter son poste. Au courant des agissements supposés du professeur et en proie à un autre scandale des plus importants, le haut-fonctionnaire a finalement cédé à la pression, informe Femme Actuelle.
Cependant, il n'est pas la seule personnalité influente à avoir côtoyé et travaillé avec Olivier Duhamel. C'est aussi le cas d'un ministre bien connu des Françaises et des Français : un certain Gérald Darmanin…
Quand Gérald Darmanin et Olivier Duhamel travaillaient main dans la main contre Sandrine Rousseau
Sandrine Rousseau, économiste, auteure et femme politique française revient en détail sur l'une des fois où les deux hommes, estime-t-elle, se sont ligués contre elle. Elle cherchait alors à se faire élire à la présidence de Sciences-Po Lille et avait remporté le scrutin. "J'ai postulé à plusieurs postes après, et des personnes qui sont aujourd'hui accusées de violences sexuelles m'ont barré la route. C'est le cas d'Olivier Duhamel et de Gérald Darmanin par exemple", affirme-t-elle sur le plateau d'Anne-Elisabeth Lemoine.
Olivier Duhamel était alors président de la fondation nationale des sciences politiques. Il a depuis démissionné, en raison des accusations de sa belle-fille. Gérald Darmanin avait voix au chapitre en tant qu'ancien élève et "personnalité extérieure".
"Olivier Duhamel, qui ne prenait jamais part à aucun vote sur les directions de Sciences Po, a pour la première fois voté contre. Sans doute au motif que la personnalité et les combats que j'incarnais n'avaient pas leur place à Sciences Po", indique-t-elle encore.