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D8, ce film a ainsi montré de quelle manière Carla Bruni-Sarkozy et son époux vivaient chez eux, dans leurs anciens appartements de fonction.
Carla et Nicolas comme vous ne les aviez jamais vus. Pendant les 52 minutes de son documentaire sur l’ex-couple présidentiel, Farida Khelfa s’est en effet attachée à les montrer sous leur vrai jour. Pas de dialogues préparés ni de scènes du quotidien arrangées, tout devait être naturel. Réalisé pendant les quelques mois qui ont précédé l’élection présidentielle de 2012 (de février au soir de la défaite du candidat UMP) et diffusé mardi soir sur"Je suis fou d'elle"
"Je suis fou d’elle. Tu es une beauté. C’est important que tu sois belle", dit Nicolas Sarkozy à sa petite Giulia qui n’avait alors que quelques mois. Et si le visage de l’enfant a toujours été soigneusement flouté sur les images, les spectateurs ont toutefois pu constater que l’ancien chef de l’Etat était quelque peu « papa gâteau » avec sa fille. Entre les sourires et les mots doux à son enfant, l’ex-président n’a pas non plus manqué d’évoquer son amour pour la politique. "J’ai voulu faire de la politique comme Carla a voulu faire l’artiste car elle avait la musique en elle. Ce n’est pas un choix (…) Quand j’avais 18 ans, je marchais seul dans la rue et je faisais des discours comme un fou. Je me parlais à moi-même (…) La réalité c’est qu’on l’a en soi (…) J’ai jamais demandé à quelqu’un comment on fait, j’ai fait. Point. C’est tout (…)Tu as des tas de carrière qui sont des choix, mais dans pas des métiers aussi engageant que la création, que la musique, que l’écriture, que la politique. C’est vraiment trop engageant intimement", a-t-il confié à la caméra.
Carla Bruni craint qu'une fille "saute" sur mon mari
Entre deux scènes montrant Nicolas Sarkozy enchaînant les cafés ou en peignoir dans ses appartements et l’ancienne Première dame se plaignant d’être "segro" (grosse ) ou de la forme de son visage – "On ne peut rien faire contre les bas-joues" -, le documentaire a également dévoilé comment Pierre Sarkozy, pourtant très discret, pouvait s’inquiéter pour son père en coulisses. "J’ai peur pour lui avant chaque émission de télé. C’est pire que si c’était moi qui devais la faire. On n’est pas dans l’action. On n’a aucun pouvoir sur ce qui se passe", a-t-il expliqué. Une crainte visiblement partagée par Carla Bruni-Sarkozy qui a avoué redouter les évènements publiques, de peur que "quelqu’un lui saute dessus. Une fille surtout ".
"C'est beau de partir comme ça"
La scène la plus forte de ces quelques 52 minutes reste sans doute celle de la défaite. Le soir du 6 mai 2012, alors qu’il vient d’apprendre que son rival a remporté l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy s’entretient avec Edouard Balladur entouré de Carla et du fils qu’il a eu avec Cécilia Attias, Louis. "C’est beau de partir comme ça", lui dit sa femme pour le réconforter avant d’ajouter : "Et puis tu verras… Tu as vu comme les gens t’aimaient ?". Mais rien n’y fait. Nicolas Sarkozy est déçu, battu. "Le recours, ça n’existe pas, je n’y crois pas Et puis alors, ça vous fout la vie en l’air !", lâche-t-il. Et de conclure : "Mais moi je veux faire l’avocat, je veux me prendre des bureaux tranquillement puisque la République offre au président sortant ses bureaux, je m’y installerai tranquillement..."