Le prix de l’or a atteint des sommets historiques en 2024 dépassant les 2 500 euros pour une once d’or. Faut-il vendre ou continuer d’investir dans ce métal précieux ? On fait le point.
Benoist Apparu ne plaisante pas avec sa vie privée. Le député-maire de Châlons-en-Champagne (Marne) a porté plainte samedi dernier au commissariat de Reims pour violation de vie privée. L'ancien ministre s'est dit victime d'un canular, son téléphone portable ayant sonné à plusiueurs reprises selon ce dernier.
"J’ai reçu le premier appel d’un propriétaire qui rentrait de soirée à 4 h 16 du matin"
Près de 200 panneaux publicitaires de la société Châlons Immo ont été affichés, dans la nuit du 18 au 19 avril dernier, à Reims. Ces panneaux, portant l'inscription "A vendre", ont été accrochés sur les façades de différents appartements et maisons dans toute la ville. Or, le quotidien régional L'Union-L'Ardennais a révélé ce dimanche l'inexistance de la société Châlons Immo, et donc que les biens immobiliers ne sont pas à vendre. Une découverte d'autant plus surprenante que le numéro de téléphone à contacter, inscrit sur ces faux panneaux, est réel puisqu'il s'agit du portable de Benoist Apparu. "J’ai reçu le premier appel d’un propriétaire qui rentrait de soirée à 4 h 16 du matin. Il était furieux. Mon portable n’a cessé de sonner dès lors. J’ai eu 300 appels environ", s'est confié l'ancien ministre à L'Union-L'Ardennais. Ce dernier a également affirmé qu'une centaine de panneaux avaient été retirés par la police ce lundi dans la matinée.
Les auteurs du canular téléphonique se sont rapidement révélés. Il s'agit de Laurent Boijeot, Sébastien Renauld et Nicolas Turon, artistes dans l'espace public. "Devant la tristesse des rues [de Châlons-en-Champagne] et le nombre d'enseignes closes, on a décidé de filer un coup de main en bradant la grande soeur. Reims est à vendre et l'agent immobilier n'est autre que Benoist Apparu", se sont-ils expliqués sur leur site Internet. Le collectif d'artistes ont déclaré avoir ciblé le député-maire en raison de ses récentes déclarations, selon lesquelles "il faut remettre un peu de folie en centre-ville".