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Patrick Poivre d'Arvor est pour la première fois sorti du silence. Invité exceptionnel de Quotidien ce mercredi 3 mars, l'ancien présentateur du 20 heures de TF1 a démenti en bloc les accusations de viols de Florence Porcel et dénoncé "une campagne ignoble" menée contre lui. "Si je romps ce silence, c'est parce que derrière est arrivée une campagne ignoble. (...) Il y a tellement de saloperies qui ont pu être dites, je voulais m'en expliquer", a assuré le journaliste et écrivain. PPDA fait ici référence aux témoignages d'anciens collègues de TF1 dans Le Parisien, dénonçant les comportements inappropriés du journaliste.
"Il ne s'est rien passé"
Quant aux accusations de viol pesant à son encontre, Patrick Poivre d'Arvor martèle qu'"il ne s’est rien passé" avec Florence Porcel. "Je lui ai fixé un rendez-vous et je l’ai vu un quart d’heure, ça s’est bien passé de manière cordiale, ensuite elle m’a envoyé des poèmes. J’ai senti que j’avais troublé cette jeune femme. J’ai dû voir cette femme cinq ou six fois, elle m’a beaucoup écrit", détaille l'ancien présentateur du 20 heures de TF1. Sur ce jour de 2004 où Florence Porcel assure avoir été violée, il martèle l'avoir vu "un quart d'heure, 20 minutes". Patrick Poivre d'Arvor évoque un entretien "professionnel" et "cordial".
Pourtant quand Yann Barthès l'interroge sur la nature exacte de sa relation avec Florence Porcel et lui demande s'ils ont déjà eu des relations intimes, PPDA botte en touche. "Je n’ai jamais parlé de ma vie privée. La question que vous me posez, je la réserve aux enquêteurs", assure-t-il, sur un ton évasif. Si Patrick Poivre d'Arvor ne cache pas sa colère contre "une accusation qui (l)e révolte", il admet que "son comportement, comme celui de beaucoup d'hommes de sa génération, ne correspond plus à l'époque dans laquelle on est". Le journaliste de 73 ans a expliqué que l'époque où il y avait "des petits bisous dans le cou, parfois des petits compliments, du charme, ou de la séduction" est un "comportement qui n'est aujourd'hui plus accepté par les jeunes générations". Il a reconnu qu'"il est possible aujourd'hui que des femmes se sentent agressées ou en tout cas ne vivent pas ça bien".