
Suite au procès des viols de Mazan, Caroline Darian donne la parole à des femmes victimes de viol dans son nouveau livre “Pour que l’on se souvienne” qui sortira le 5 mars.
La crise sanitaire ne cesse de faire de plus en plus de victimes dans le monde. En France, le nombre de décès dû au Covid-19 s’élève à 8911 décès au total, soit 833 de plus en 24 heures, selon les derniers chiffres officiels.
Afin d’éviter toutes saturations des pompes funèbres et limiter la propagation du virus, une série de dérogations au droit funéraire a été prise. Le ministère des Solidarités et de la Santé a en effet voté un décret le 1er avril 2020 en ce sens. Il modifie l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) rendu le 24 mars 2020, concernant la prise en charge des victimes du coronavirus.
Les documents stipulent la manière classique dont doit être pris en charge un défunt porteur du Covid-19, ainsi que les précautions à prendre, rapporte le site Advitam.
Par ailleurs, les proches peuvent-ils voir le défunt avant la mise en bière ? Ici aussi, des mesures doivent être scrupuleusement respectées.
En France, ils ne sont autorisés qu’à voir son visage dans la chambre hospitalière, mortuaire ou funéraire, seulement après "accord de l'équipe de soins ou du personnel de la chambre mortuaire ou funéraire, selon le lieu de sa réalisation".
Ils doivent pour cela respecter les gestes barrières et être équipés d'une tenue de protection spécifique. Aucun contact physique avec le corps ou le visage ne peut avoir lieu.
A Tel Aviv, en Israël, une méthode a ainsi été trouvée pour permettre aux familles endeuillées de se recueillir au chevet du défunt, note Euronews.
En Israël, plus de 8 000 personnes sont actuellement contaminées par le coronavirus. D’après le dernier bilan de ce lundi 6 avril, une cinquantaine de décès a été comptabilisé.
Dans le centre médical de Sheba, situé dans la périphérie de Tel Aviv en Israël, les familles peuvent se recueillir devant un aquarium. "Pour des raisons de sécurité, et pour que les familles ne puissent pas toucher le patient, nous avons cet aquarium. Le corps sera dans cet aquarium et la famille pourra voir le corps depuis la fenêtre" déclare le docteur Haim Berkenstadt, directeur de l'unité de soins intensifs du centre médical.
Cette idée sera-t-elle reprise ailleurs ?