
Comme c'est obligatoire, un président de la République doit fournir une déclaration de situation patrimoniale à la fin d'un mandat. Ce fut le cas d'Emmanuel Macron en 2021, bien qu'il fut réélu quelques mois...
Le 28 mai, Météo-France a publié ses prévisions météo pour les mois de juin, juillet et août 2024. Plusieurs régions pourraient être davantage touchées par des canicules ainsi que par un épisode de sécheresse.
Les derniers jours du printemps approchent. Ce dernier s'est révélé très humide et grisonnant. Dans un communiqué en date du 3 juin, Météo-France annonce "le 4e printemps le plus arrosé jamais enregistré" pour la saison 2024 avec une anomalie de + 45 % de précipitations en moyenne sur le territoire. Les précipitations étaient 49% plus abondantes que la moyenne en Ile-de-France, 50% en Pays de la Loire et jusqu'à 77% en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour retrouver un printemps aussi humide, il faut remonter 16 ans en arrière, en 2008. Les fortes pluies qu'a connu la France pendant la période de mars, avril et mai 2024 n'ont pas été sans conséquences. D'importantes inondations ont touché notamment la Bourgogne, le Centre-Ouest, la Lorraine, l'Alsace ou encore l'Aisne.
Quant au soleil, "on enregistre un déficit d'ensoleillement proche de 20 %, qui atteint 30 % localement dans le nord-est de la France", est-il indiqué dans le communiqué de Météo-France. Seul le pourtour Méditerranéen, la Corse ainsi que les Pyrénées ont pu profiter de l'abondance du soleil pendant ce printemps.
Si nombre de Français ont eu la sensation d'un printemps plus froid que la normale, particulièrement à cause d'un "ressenti maussade", les températures sont restées au cours des trois derniers mois plus élevées que la moyenne, à hauteur de +0,8 degré. À la veille d'un été potentiellement plus chaud que les normales de saison, quelles sont les régions les plus à risque de canicule en 2024 ? Les voici ci-dessous :
Plus généralement, c'est le bassin méditerranéen qui devrait être concerné par de fortes chaleurs cet été, indique Météo-France. Pour cette zone géographique, les prévisionnistes tablent sur 70% de risques que l'été plus chaud que les normales saisonnières, 20 % conforme, et 10% plus froid.
Par ailleurs, les précipitations pourraient se faire rare dans le secteur : 50% "plus sec que les normales de saison" est-il précisé. Qu'est-il prévu cet été dans le reste de l'Hexagone ?
Le reste de la France pourrait également connaître des températures au-dessus des normales de saison : 50 % plus chaud que les normales en moyenne, 30 % conforme aux normales de saison, et 20 % plus fraîches pour juin, juillet et août 2024.
Attention : il s'agit de prévisions sur une longue durée (3 mois). Ces estimations peuvent évoluer. En outre, si l'été s'annonce plus chaud, rien n'empêche des périodes plus fraiches, comme l'indique par ailleurs Météo-France : "Une tendance moyenne conforme aux normales peut être le résultat d’une succession d’épisodes de froid et de chaud."