L'ancien chef de l'Etat et député de Corrèze doit diffuser ce samedi 9 novembre le premier épisode de cette émission audio ou "podcast" dans laquelle il recevra des invités pour les interviewer.
Habituellement associé aux mois d'été, le moustique tigre s'invite même en automne. Cet insecte n'est pas seulement gênant à cause de ses piqûres irritantes. Il peut aussi transmettre des maladies tropicales telles que la dengue, le chikungunya ou encore le virus Zika.
Depuis le 1er mai 2024, 80 cas de dengue ont été recensés en France, contractés localement, sans que les personnes infectées aient voyagé dans des zones à risque.
Par exemple, à Échillais, en Charente-Maritime, une opération de démoustication a même été lancée après la découverte d'un cas de dengue. Bertrand, un habitant, raconte avoir vu des moustiques dans un bac d'eau après que sa pelouse a été aspergée d'insecticide. "On voit quelques moustiques à la surface du petit bac", montre-t-il dans un reportage diffusé sur le JT de TF1.
Selon lui, la présence des moustiques est moins importante cette année que l'an dernier, où il y avait une véritable “invasion”. "Ce qui est bizarre, c'est que c'est plus dans la soirée. Ça apparaît vers 17h-18h, il ne faut pas rester au jardin".
Mais derrière cette prolifération, il y a une raison météorologique. En effet, les moustiques tigres n'ont besoin que de deux éléments pour se reproduire : des températures douces et de l’eau stagnante. "Cette année, l'été a été moins chaud et donc on aurait pu attendre une petite chute de la présence du moustique tigre dès maintenant. Mais les températures sont encore relativement clémentes et il y a de l'eau", explique Florence Fournet, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) de Montpellier.
"Là, on est au pic de population de ces moustiques. Tant qu'il fait chaud, il va continuer à se développer. À partir du moment où on va avoir des températures de 10 degrés, ça va mourir, ça va s'arrêter. Mais là, on est encore dans des conditions favorables jusqu'à novembre", indique Jean-Michel Bérenger, entomologiste à l'IHU Méditerranée Infection, pour TF1.
Avec l’arrivée de l’hiver et la baisse des températures, la présence des moustiques tigres devrait se faire plus rare.