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La dengue, le chikungunya, ou encore Zika. Ce sont, entre autres, les maladies que peut transmettre le moustique tigre à l'homme. Avec l'arrivée de l'été, ce dernier est bel et bien de retour sur l'ensemble du territoire, informe 20 minutes. Pour prévenir les risques, l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses) a lancé une campagne d'information afin d'identifier le moustique tigre et de le signaler sur le site signalement-moustique.anses.fr. De cette manière, les autorités sanitaires peuvent suivre sa progression et ainsi mettre en place des actions de lutte contre ce nuisible.
"Le moustique tigre ne ressemble pas au moustique classique, celui qui pique dans le métro et qui est plutôt de couleur marron", décrit Anna-Bella Failloux, entomologiste médicale et spécialiste des moustiques vecteurs. "Le moustique tigre, lui, est plus petit, il est noir avec des rayures blanches sur le corps et les pattes, et a une ligne blanche sur le dessus de la tête". Pour guider les internautes, le site signalement-moustique.anses.fr se sert de deux photos, accompagnées de trois questions :
- Le moustique identifié est-il de petite taille ?
- Est-il noir et blanc ?
- Dispose-t-il d'un appareil piqueur ?
L'insecticide n'est pas conseillé
Anna-Bella Failloux rappelle également que cette période de l'année est la plus propice à la prolifération du moustique tigre. Ce dernier devrait d'ailleurs pulluler jusqu'à l'automne. Comment le combattre alors pendant toute cette durée ? Certainement pas à coup d'insecticide, selon l'entomologiste.
"Recourir à ces produits tue en effet les moustiques, mais ces substances toxiques tuent aussi d'autres insectes essentiels, notamment les pollinisateurs. C'est d'autant plus contre-productif qu'ils rendent les moustiques tigres encore plus résistants. D'où l'importance de lutter intelligemment contre lui" - Anna-Bella Failloux, entomologiste
Au final, les gestes les plus simples restent les plus efficaces pour les empêcher de se multiplier sont simples : vider régulièrement les coupelles sous les pots de fleurs, mettre les récipients à l'abri de la pluie, recouvrir les bidons de récupération d'eau de pluie avec des moustiquaires et introduire des poissons dans les bassins d'agrément, qui mangeront les larves.