Investissement immobilier : qu'est-ce qui a changé avec la loi Pinel ?iStock
Réaliser un investissement immobilier tout en réduisant ses impôts, c'est possible grâce à la loi Pinel, qui a succédé à la loi Duflot. Retour sur ces deux lois qui ont bouleversé l'investissement dans la pierre.

Les principes de la loi Duflot et l’arrivée de la loi Pinel pour l’investissement immobilier

La loi Duflot a été mise en place après le dispositif Scellier, le 1er janvier 2013. Cette loi concernait les logements neufs, RT 2012 ou label BBC 2005. La location de ces biens immobiliers, sur une durée minimale de 9 ans, permettait d’obtenir une réduction d’impôt de 18 % sur le prix de revient du logement. Le plafond de l’investissement immobilier, au maximum deux logements par an, ne devait pas dépasser 300000 euros. Ainsi, la loi Duflot avait été instaurée pour permettre la création de logements neufs dans des lieux où la demande était supérieure à l’offre. La loi Pinel a pris le relais à partir de septembre 2014, apportant quelques modifications concernant l’investissement immobilier.

La loi Pinel, un nouveau dispositif pour l’investissement immobilier

La loi Pinel a succédé à la loi Duflot pour élargir le champ d’application de cette dernière, que ce soit pour les investisseurs comme pour les locataires. La durée de location peut être de 6, 9 ou 12 ans, avec des réductions de 12 %, 18 % et 21 % (en fonction de la durée d’engagement). Les plafonds des loyers ont aussi été revus à la baisse, tandis que ceux des ressources des locataires ont connu une hausse. L’élargissement des zones permet à des communes en B1 et B2 de s’ajouter aux zones A bis, A et B1 prévues par la loi Duflot. La loi Pinel permet également de louer un bien immobilier à des membres de sa famille, qu’il s’agisse d’ascendants ou de descendants. Enfin, cette loi propose un avantage fiscal dont le calcul repose sur l’intégralité du montant investi dans une SCPI (société civile de placement immobilier).