
Ce mois de septembre 2023 se terminera comme il a commencé, sous une chaleur anormale pour la saison. Alors que nous avons basculé en automne, les températures sont anormalement élevées pour la saison, notamment...
Dans une interview accordée à nos confrères du Parisien ce 20 janvier, l’humoriste Jérémy Ferrari s’est confié sur son nouveau spectacle intitulé Anesthésie générale. Trois ans après son dernier one-man-show Vends 2 pièces à Beyrouth, l’humoriste de 34 ans revient avec des sketchs plus personnels et engagés. Il n’hésite pas à y révéler sa dépendance à l'alcool ou encore ses troubles obsessionnels.
“J'ai toujours su que j'étais alcoolique. Mais pendant des années, j'ai réussi à le maîtriser. Et puis, trois-quatre ans avant d'entrer en cure, j'ai commencé à boire un peu plus. J'ai eu peur, j'ai arrêté trois mois. Mais quand tu n'as pas résolu les problèmes dans ta tête, c'est terrible. L'impression d'être griffé de l'intérieur”, a-t-il confié au Parisien avant d’ajouter : “Pendant plusieurs semaines, je buvais du matin au soir, j'étais tombé dans une phase de suicide alcoolique. C'était au milieu de la tournée de Vends deux-pièces à Beyrouth.”.
Heureusement, l’ex-chroniqueur de Touche pas à mon poste a décidé de suivre une cure de désintoxication avant de finir la tournée de son spectacle. “J'ai fini le spectacle à jeun après être entré en cure. Là-bas, ils m'ont dit bravo, la plupart des gens à ce degré-là tombent dans la drogue ou se suicident. Les gens qui se sont occupés de moi ont été magnifiques, ils m'ont dit oui, ça te détruit, mais si tu le gères, ça va être ouf, tu vas pouvoir faire ce que tu veux. D'un coup, j'ai eu l'impression d'être un X-Men”.
Aujourd’hui, Jérémy Ferrari semble s’être libéré de cette dépendance puisque depuis trois ans et demi il n’aurait plus touché à une goutte d’alcool.
Dans l’entretien accordé à nos confrères du Parisien, Jérémy Ferrari a également fait une révélation surprenante, celle de sa tentative de suicide avortée. Une scène qu’il n’hésite pas à aborder dans son nouveau one-man-show. “La scène est réelle, elle s'est passée dans un hôtel à Aix-en-Provence. J'étais très, très haut. Si je sautais, c'était fini. Mon meilleur ami est venu au moment où j'étais sur le rebord. Je lui ai dit je vois les arbres comme des excroissances de la mort sorties du sol. Quand tu dis ça, ce n'est pas la grande forme, t'es pas parti pour te faire une soirée devant Dirty Dancing”, a-t-il expliqué.
Une tentative de suicide qu’il a tenu à raconter dans son spectacle car il était difficile pour lui d’aborder ses “problèmes sans parler des autres, tout est lié tout se répond”, a-t-il affirmé.
Si on connaît Jérémy Ferrari en tant qu’humoriste et chroniqueur, peu de gens savent qu’il a également été à l’origine du film Les Têtes de l’emploi avec Franck Dubosc, Elsa Zylberstein et François-Xavier Demaison. Le scénario, écrit par ses soins en 2014, est finalement racheté quelque temps plus tard par la société JS Production. La comédie intitulée Les Têtes de l’emploi sort deux ans plus tard au cinéma le 16 novembre 2016. Quelques mois plus tard, Jérémy Ferrari décide d’attaquer en justice tous ceux qui sont intervenus sur le scénario notamment Franck Dubosc, la société de production et les deux réalisateurs du film. Pour ce justifié, la star a invoqué son “profond désaccord sur la réécriture du texte” qui aurait transformé un “film social et provocateur” en une ‘comédie classique, facile et lissée”.
Jérémy Ferrari a dans la foulée réclamé 400 000 euros au titre de préjudice matériel et 200 000 euros au titre de préjudice moral. Débouté par la justice au motif qu’il aurait lui-même choisi de mettre un terme à sa collaboration, la star a décidé de faire appel de la décision.
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