Interdictions, précautions, horaires… Tout savoir sur la tonte de votre pelouse. IllustrationIstock
Les beaux jours sont de plus en plus fréquents en ce mois de mai. L'occasion pour vous de prendre soin de votre jardin en usant de l'art de la tonte. Mais attention, certaines règles existent et doivent être respectées, notamment en période de sécheresse.

Afin que votre pelouse soit agréable à voir et à fouler, l’heure est peut-être venue de sortir la tondeuse. Souvent considérée comme une corvée, cette activité peut très vite devenir ludique, vous permettant de prendre un bon bol d’air et d’entrer par la même occasion en lien direct avec la nature.

Si votre espace vert est vaste et que vous devez tondre le gazon chaque année, voire même une fois par semaine, prenez garde. En effet, même si elles échappent à beaucoup de jardiniers occasionnels, certaines règles sont à connaître afin d’éviter une quelconque amende.

Des horaires et des interdictions à respecter

Les propriétaires de jardins, notamment ceux qui doivent entretenir leur pelouse sont dans l’obligation de suivre certaines normes. Par exemple, une interdiction de tondre le gazon existe. Il s’agit du fait de la tonte proche du gazon qui met en danger les petites bêtes qui habitent votre jardin et tapissent vos sols. Selon le site Mon jardin, Ma maison, la pratique de la tonte à ras du sol serait à bannir car cela met en péril la faune de notre verdure.

D’un autre côté, pour des raisons évidentes de nuisances sonores, il est interdit de tondre à certains moments de la journée et de la semaine. Les jours ouvrables sont quant à eux privilégiés pour cette activité : de 8 h 30 à 12h et de 14 h à 19 h, les samedis, de 9 h à 12h et de 15 h à 19 h et les dimanches et jours fériés, de 10 h à 12h. Attention, ces heures et jours varient parfois selon votre lieu de résidence et selon les directives de vos communes respectives.

Si l’un de vos voisins mécontents de l’heure à laquelle vous tondez votre pelouse décide de contacter le syndicat de propriété, vous risquez une amende. Malgré tout, un avertissement vous sera assigné avant une potentielle amende en cas de récidive. Celle-ci s’élève à 68 euros et même à 180 euros si vous ne réglez pas sous 45 jours, comme le stipule la loi du 31 décembre 1992 et le décret du 18 avril 1995. Afin d’éviter un conflit de voisinage, comme il en existe des milliers en France, vaut mieux se plier à ces règles avant de faire vrombir le moteur de votre appareil.