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Quand on est journaliste, relater des faits divers est un exercice à mi-chemin entre l'horreur des histoires à retranscrire et la légèreté de la formulation parfois employée pour titrer les papiers. Une combinaison qui fait parfois passer les pires anecdotes pour de véritables farces.
Adrien Gingold, ancien journaliste à Radio Nova, s’est amusé à répertorier ces titres durant plusieurs années. Réunis sur sa page Instagram comptant à ce jour près de 160 000 fans, l’internaute s’est confié sur ce passe-temps très insolite. "En 2010, je travaillais pour une radio où je m’occupais de la revue de presse. Tous les jours, je m’enfilais des kilomètres de journaux pour compiler ce qu’il se passait un peu partout dans le monde. Et très vite, une chose a attiré mon attention : LA TITRAILLE".
Un détail anodin pour les lecteurs, mais qui a toute son importance pour l’ancien journaliste. "Plus que l’histoire elle-même, la manière d’attirer l’attention, de résumer un fait divers, d’appâter le lecteur, de 'sensationnaliser' l’actualité. Ça m’a fasciné. Je lisais les titres qui me faisaient marrer à mes collègues et ça les faisait marrer aussi. "À juste titre" était né", explique-t-il sur sa page.
Face au succès de ce compte insolite, une maison d'édition a décidé de publier un livre compilant le meilleur du pire de ces faits divers et de leur traitement dans les journaux. En attendant de découvrir l’œuvre d’Adrien Gingold en librairie le 12 novembre prochain, Planet vous dévoile un florilège des plus belles pépites journalistiques dans le diaporama ci-dessus.