Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
"Beaucoup de pays doivent désormais faire plus avec moins, ce qui crée des contraintes budgétaires croissantes", note sobrement Vitor Gaspar, le responsable des affaires budgétaires du Fonds Monétaire International (FMI) qui accorde quelques conseils aux économies du vieux continent pour mieux absorber la crise sanitaire. Depuis plusieurs mois, déjà, les pays du monde entier ont engagé d'importantes dépenses dans un effort massif pour faire obstacle à la propagation de la CoVid-19 et à la dégradation de la situation épidémiologique. En France, par exemple, le seul plan de relance décidé par Jean Castex est chiffré à 100 milliards d'euros.
Une grande partie de l'action présidentielle vise aujourd'hui à soutenir l'emploi, comme le soulignait d'ailleurs récemment Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, en réponse au tweet d'un Jean-Luc Mélenchon sidéré - arrivé en "absurdie", écrit-il - à la suite de l'annonce d'un couvre-feu.
https://twitter.com/olivierveran/status/1316465109578010626
Pourtant, à en croire le FMI, ce n'est plus la priorité. Dans son dernier rapport, l'organisme encourage un autre type d'action : allouer des fonds à la formation, pour préparer les chômeurs aux "emplois de demain", écrit Le Figaro, qui cite le responsable des affaires budgétaires. Il envisage aussi l'investissement dans "des projets d'infrastructures plus respectueux de l'environnement", écrivent nos confrères.
Comment financer ce nouveau type d'action ?
Puisqu'il revient - selon Vitor Gaspar - aux gouvernements de créer ces nouveaux emplois et d'aider les plus vulnérables, il faudra trouver une nouvelle source de financement. Cette dernière est évidente pour l'organisme : il faut augmenter les impôts des familles et des entreprises les plus fortunées.
Il va en effet falloir "envisager des impôts plus élevés pour les ménages les plus aisés et les entreprises très rentables", juge Vitor Gaspar pour qui le monde fait face à "une crise qui touche de manière disproportionnée les plus pauvres de la société". Que les plus aisés se rassurent, cependant : le FMI ne juge pas nécessaire de conserver ce type de politique de façon durable, passée la CoVid...