Politique
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IstockEmmanuel Macron vient d'annoncer de nouvelles restrictions pour lutter contre la dégradation de la situation épidémiologique. Il a notamment prévu un couvre-feu pour toutes les zones déjà placées en alerte maximale. Une mesure qui n'est pas sans rappeler celles prises à l'étranger…
"Ce virus est dangereux et grave", a tenu à rappeler le chef de l'Etat, a l'occasion de son allocution du 14 septembre 2020. Face à la dégradation de la situation épidémiologique et la résurgence de l'épidémie de coronavirus CoVid-19, il a tenu à préparer les Françaises et les Français, indique RTL qui cite le président : "Nous en aurons jusqu'à l'été 2021 au moins". Sans surprise, cependant, Emmanuel Macron ne s'en est pas arrêté là. Cette intervention constituait aussi l'occasion de détailler la nouvelle ligne politique pour faire obstacle à la maladie. Il a donc opté pour un couvre-feu strict à compter du samedi 17 octobre 2020, dans toutes les zones aujourd'hui placées en zone d'alerte sanitaire maximale, comme c'est notamment le cas de Paris, par exemple. Passé 21h et jusqu'à 6h du matin, les concernés devront donc rester chez eux. "Il serait disproportionné de reconfiner le pays mais il faut freiner la propagation du virus. Ce qu'on appelle le couvre-feu est une mesure pertinente. Ca nous a réussi en Mayenne, en Guyane, en Guadeloupe", a justifié l'hôte de l'Elysée.
Le couvre-feu est-il plébiscité à l'étranger ?
En pratique, résume L'Internaute, ce couvre-feu vise avant tout à "limiter les chaînes de contamination lors des interactions en soirée, dans les bars, restaurants, lieux culturels ou lors des ‘pots' après le travail". "Il faut qu'on réussisse à réduire nos contacts un peu inutiles, parfois nos contacts les plus festifs, mais qu'on continue à avoir une vie sociale au travail…", a en effet confirmé le chef de l'Etat, en réponse aux questions des journalistes.
Partout en Europe, note d'ailleurs le portail Yahoo, nos voisins réagissent aussi à la crise sanitaire. Pour autant, dans l'immédiat, le couvre-feu ne semble pas être la mesure préférée par le reste des dirigeants…
Vidéo du jour
Qu'ont prévu nos voisins espagnols ou allemands ?
L'Espagne, qui est aujourd'hui considérée comme le pays européen le plus malmené par la deuxième vague de CoVid, n'a pas opté pour le couvre-feu. Au lieu de quoi, les autorités catalanes ont préféré des mesures moins contraignantes : la fermeture des bars et des restaurants, mais aussi d'importantes limitations de fréquentations pour la majorité des commerces et des rassemblements type salons, conventions et autres.
En Allemagne, Angela Merkel et les responsables des 16 Etats régionaux avec qui elle s'est récemment entretenue ont décidé de limiter le nombre de participants autorisés pour des réunions privées - fixés à 15, dans les régions considérées à risques. Si la situation épidémiologique se dégrade davantage, d'autres règles plus strictes pourraient être envisagées, comme la fermeture des restaurants à 23h par exemple.
Quid du Portugal et de la République tchèque ?
C'est en République Tchèque que l'on constate le taux d'infection le plus élevé de tout le vieux continent. Les autorités locales ont donc, naturellement, décidé de mettre en place un certain nombre de mesures restrictives pour limiter la propagation du coronavirus CoVid-19, parmi lesquelles la fermeture des écoles et l'avènement de l'enseignement à distance.
Le Portugal, lui, préférerait rendre obligatoire le port du masque, comme le prévoient également nos voisins d'Outre-Rhin. Lisbonne entend aussi contraindre le téléchargement d'une application mobile type StopCovid.
