
Près d'un an après la découverte des ossements du petit Émile en contrebas du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), l'enquête connaît un nouveau tournant.
Comment pouvez-vous éviter d’avancer de l’argent au fisc ? En anticipant. Si vous détenez un livret bancaire, un compte épargne logement (CEL) ou un plan épargne logement (PEL) ouvert après le 1er janvier 2018, les intérêts que vous percevez sont soumis à la "flat tax" de 30%. Il est en de même pour les intérêts de parts sociales et dividendes d’actions placés dans un compte-titres ordinaires (CTO), rappelle Capital.
Cet impôt est composé des prélèvements sociaux (17,2%) et d’un prélèvement forfaitaire obligatoire (PFO) non libératoire de 12,8%. Ce dernier est automatiquement prélevé par votre banque ou votre établissement teneur de comptes lors du versement de ces revenus. La décision de conserver cette taxation au taux global de 30% ou d’opter pour le barème de l’impôt sur le revenu, auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2%, vous revient ensuite. Les foyers fortement fiscalisés, et situés dans une tranche marginale d’imposition (TMI) d’au moins 30%, ont tout intérêt à choisir la flat tax. Qu’en est-il en revanche des ménages aux revenus plus limités ?
Pour ne pas être désavantagé, les contribuables étant dans une TMI de 0% ou 11%, doivent opter pour une imposition au barème. Il leur faut donc attendre la déclaration des revenus. Or, ce décalage dans le temps peut être vu comme une avance faite au fisc, et crée donc un manque de trésorerie durant plusieurs mois. Les remboursements fiscaux sont en effet réalisés fin juillet/début août N+1. Pour être dispensés du prélèvement de l’acompte de 12,8%, il faut respecter certains plafonds de revenus :
Vous devez ensuite envoyer une demande de dispense à votre établissement financier dans les temps, avec une attestation sur l’honneur : "La demande de dispense du prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de 12,8% doit être formulée avant le 30/11 de l'année précédant celle du paiement de ces revenus", détaille le site impots.gouv.fr. Pour les revenus perçus en 2022, la dispense doit être effectuée avant le 30 novembre 2021.