C'est ce qui s'appelle ne pas avoir de chance, après en avoir eu beaucoup. Un Brésilien de 73 ans qui venait de remporter l'équivalent de 32 millions d'euros à la loterie locale, a décidé dans la foulée de se...
Que font les gagnants du Loto ou de l’EuroMillions de leur argent ? Si certains en profitent raisonnablement et préfèrent investir, d’autres dépenses sans compter. Colin Weir faisait partie de la seconde catégorie. Cet Ecossais, qui a remporté la somme record de 176 millions d’euros à l’EuroMillions en 2011 avec sa femme, a en effet, en seulement 8 ans, déboursé 40 millions d’euros. Décédé à l’âge de 71 ans des suites d’une septicémie et d’une insuffisance rénale aiguë, l’homme se délestait de 110 000 euros par semaine, rapporte le quotidien britannique Daily Record.
"C’est tout un exploit que de dépenser 40 millions en huit ans", a déclaré un expert financier au tabloïd écossais.
Gagnant de l’EuroMillions : générosité et plaisir avant tout
Le quart de ses gains a servi à des achats plaisir : voitures, joaillerie, maisons, cadeaux… Son garage abritait une Bentley Arnage, un SUV Jaguar F-Pace, une Mercedes Classe E Break et une Mercedes Classe V, d’une valeur totale de 106 000 euros. Amateurs de bijoux et d’art, le septuagénaire possédait également 230 000 euros de bijoux, de meubles et d’œuvres d’art. La maison où il vivait, située en bord de mer dans l’Ayr écossais, lui a coûté 1,2 million d’euros en 2018.
L’ancien cadreur s’est même offert 55% des actions du club de son équipe de football préférée, le Partick Thistle.
Colin Weir était aussi un homme généreux. En plus de partager sa fortune avec ses amis, il a effectué de nombreux dons à différentes organisations caritatives. Ses deux enfants, Carly et Jamie, ont également profité de sa bonté. Par ailleurs, après 38 ans de mariage, il a officiellement divorcé de Christine l’été dernier.
Gagnant de l’EuroMillions : des dépenses posthumes
L’homme faisait également des folies. Il avait décidé avec sa femme, seulement dix minutes après avoir visité une maison dans la ville de Troon, de l’acheter. Un coup de cœur à tout de même 3,8 millions d’euros. L’an dernier, Christine Weir a vendu la demeure à seulement 2,45 millions d’euros, soit bien en dessous du prix du marché.
Même après sa mort, l’ancien caméraman est parvenu à faire plaisir à ses proches. En février dernier, ses amis se sont en effet vu offrir une fête luxueuse à l’hôtel Trump Turnberry.
Le retraité a ainsi vécu pleinement jusqu’à son dernier souffle. Aurait-il fini ruiné s’il avait encore pu vivre quelques années ? C’est ce qui est arrivé à un jeune britannique.
Gagnant de l’EuroMillions : un Britannique finit ruiné
À dix-huit ans, le monde s’offrait à ce jeune britannique : il venait de remporter 11 millions d’euros à la loterie.
C'était en 2002. Fêtes démesurées, alcool, drogues, prostituées, voitures du luxe, déboires judiciaires… En seulement 10 ans, Michael Carroll a dilapidé sa fortune pour mener une vie de luxure. "J'étais un alcoolique à part entière, je buvais deux bouteilles de vodka par jour", a-t-il confié au Mirror.
A 28 ans, il se retrouve SDF durant trois mois, puis parvient à décrocher un travail dans un abattoir. Aujourd'hui ruiné, il est contraint de travailler dix heures par jour pour gagner sa vie, en livrant du charbon et du gaz.