Après plus de 5 ans de travaux, la cathédrale la plus célèbre du monde va rouvrir ses portes au public. Dès le 8 décembre, elle sera à nouveau accessible aux visiteurs, mais pas dans n'importe quelles...
Vendredi 13 septembre fut un jour de malchance pour un commerçant marseillais qui cherchait à se procurer la désormais célèbre pâte à tartiner algérienne El Mourdjene fabriquée par CEBON, en rupture de stock dans quasiment toute la France.
Il a ainsi fait confiance, nous apprend TF1 INFO, à une petite annonce dans laquelle le "revendeur" garantissait être en possession de grandes quantités. Le commerçant a alors envoyé un de ses salariés sur place, dans le XI e arrondissement.
Peu après son arrivée avec 5 600 euros en poche, guidé par un premier homme vers un hall d'immeuble, un guet-apens lui est tendu et faisant face à second individu le menaçant d'une arme de poing, il s'est fait délester de la somme avant de repartir sans dommage.
Une mesure sanitaire à la base de la pénurie de pâte à tartiner
Le gérant d'un magasin de hard-discount du Val-d'Oise déclarait au Parisien : "99% des appels que je reçois c'est pour ça. On va en mettre une partie en vente à 18 heures, maximum deux pots par personne." La moyenne surface était déjà remplie de gens déambulant dans les allées attendant juste l'heure de la curée... Qui a bien eu lieu, les clients devant jouer des coudes et ne pouvant se servir eux-mêmes.
La folie El Mordjene et sa pâte à tartiner au goût de "Kinder Bueno," d'après ceux qui l'apprécient , a ainsi touché tout l'Hexagone. Des particuliers n'hésitant pas à faire des dizaines de kilomètres pour s'en procurer. Elle a aussi été remise sur le devant de la scène au début de l'été par de nombreux influenceurs algériens sur les réseaux sociaux. Bien qu'elle soit connue depuis longtemps des Français originaires du pays qui la ramènent dans leurs valises au retour des vacances, cela ne pourra plus être le cas.
Cette folie passagère est particulièrement intense dans la cité phocéenne, où le prix du pot de 700 grammes peut atteindre 13 euros au lieu de 8,50 euros à l'origine. Ce qui est déjà supérieur aux produits industriels similaires. Et pour cause. Une information propagée par BFM TV indiquant que des containers venant d'Algérie remplis de pâte El Mordjene avaient été bloqués par la douane au port de Marseille a enclenché cette ruée vers la noisette et le cacao.
Car la France, via le ministère de l'Agriculture utilisant un article de Bruxelles, a interdit dès le 13 septembre, jour du braquage, l'importation du produit. L'Algérie ne remplirait pas : "l’ensemble des conditions nécessaires pour exporter vers l’Union européenne des marchandises contenant des produits laitiers destinés à être consommés." Serait également mis en cause "le respect des exigences européennes en matière de santé animale et de sécurité sanitaire des aliments," révèle Libération.
Des voix s'élèvent déjà sur les réseaux sociaux contre cettte interdiction, affirmant que la France veut "punir l'Algérie pour sa réussite", d'autres que Ferrero, producteur du Nutella, ferait du lobbying pour contrer cette concurrence.
Aussi, Ferrero a tenu a réagir et nous a fait parvenir un communiqué officiel :
"Ferrero réfute l’information circulant quant à sa potentielle implication dans l’interdiction de la commercialisation en France d’un quelconque produit. Seules les règles fixées par l’Union européenne permettent d’autoriser ou non la commercialisation des produits de grande consommation en France comme dans le reste du continent." Dont acte.