Ouija : dans ces 7 histoires paranormales, tout a commencé avec la mystérieuse planche
Dans les films d’épouvante, les séries à suspens, au cœur des légendes urbaines les plus sombres… Vous avez sûrement déjà croisé le « mythe » de la planche Ouija. Cet objet est devenu, au fil des années un véritable phénomène culturel, source de nombreux fantasmes et sujet de moult énigmes.
On dit qu’elle permet de communiquer avec les esprits… Et que les conséquences de ces interactions paranormales peuvent être gravissimes. Mais qu’en est-il vraiment ?
Aujourd’hui, le jeu est commercialisé par le géant Hasbro, et les mystères qui l’entourent font les choux gras de l’entreprise.
Tout a commencé en 1886, lorsqu’une dépêche de l’Associated Press (AP) raconte qu’un camp de spiritualisme de l’Ohio, aux Etats-Unis, utilise de curieuses planchettes à chiffres pour communiquer avec les esprits. Un homme d’affaires, Charles Kennard, flaire l’opportunité, et monte la Kennard Novelty Company, qui ne pas tarder à commercialiser des planches similaires.
Ouija : l’origine du nom
Selon Robert Murch, historien spécialiste du spiritisme, le nom « Ouija » serait venu aux investisseurs lors d’une séance, tout simplement. La sœur d’Elijah Bond, avocat en droit des brevets qui travaillait de pair avec Kennard, elle-même medium, aurait demandé à la planche : « comment devons-nous t’appeler ? ». Les « esprits » auraient alors désigné les lettres O,U,I,J,A. Selon Charles Kennard, ce mot signifierait « bonne chance » en égyptien ancien.
Pour utiliser un Ouija, le principe est simple, bien que troublant. En groupe, ou seul, il suffit de positionner une flèche ou un verre au centre de la planche, de poser sa question, et de laisser les entités « guider » les mains des participants vers une lettre, un chiffre, ou les phrases « non », « oui », « bonjour », « aurevoir » qui y sont aussi inscrites.
Très vite, l’objet provoque un engouement sans précédent, teinté de mystère. Les curieux veulent savoir si la planche est à la hauteur du mythe. Car très vite, l’utilisation du Ouija va être lié d’étranges phénomènes : meurtres, possessions démoniaques, demeures hantées…
Ouija : des phénomènes étranges en série
En 1893, William Fuld, un employé de la Kennard Novelty Company, reprend les rênes de la société. Lors d’une séance, il affirme que la planche lui aurait conseillé de faire construire une usine à trois étages pour fabriquer l’objet en série. En 1927, c’est en montant justement sur le toit de l’usine en construction, pour superviser les travaux, qu’il chute dans le vide en s’appuyant sur un mat défectueux, et décède quelques heures plus tard à l’hôpital.
La mort de William Fuld signe le début d’une série de phénomène violents et étranges qui semblent tous provoqués par l’utilisation du Ouija. Dans notre diaporama, découvrez ces 7 histoires paranormales où tout a commencé avec la mystérieuse planche.
Roland Doe, l’histoire vraie derrière L’Exorciste
C’est l’histoire vraie qui a inspiré le blockbuster L’Exorciste, sorti en 1973. Dans les années 1940, un jeune adolescent de 14 ans que la presse appelle alors « Roland Doe » pour préserver son anonymat, est au cœur de toutes les inquiétudes au sein de la communauté Jésuite du Maryland, aux Etats-Unis.
Le garçon serait possédé par le démon depuis qu’il aurait joué avec une planche de Ouija. Dans des scènes jugées effrayantes par sa famille, Roland se tordrait de douleur tout en lévitant dans les airs. Dans la maison familiale, les objets se seraient également mis à bouger tout seuls, et d’étranges bruits se font entendre.
Le pasteur des parents de Roland leur conseille de voir au plus vite un exorciste. Mais la première séance se passe très mal. Attaché à un lit, Roland arrive à se défaire de ses liens, et va même parvenir à extraire un ressort du matelas pour blesser le prêtre avec. Un deuxième exorcisme s’organise, cette fois avec l’aide de trois prêtres. Devant eux, le garçon s’exprime avec une voix gutturale qui glace le sang, et évoque son aversion pour les choses sacrées. Des mots comme « enfer » « démoniaque » apparaissent sur le corps de Roland durant la séance.
Au bout de longues heures d’effort, les hommes d’église parviennent à libérer l’esprit malsain. Roland Doe, qui s’appelait en réalité Ronald Edwin Hunkeler, poursuit sa vie normalement et devient même ingénieur pour la NASA. Il s’est éteint en 2020.
La possession d'Estefania
A Madrid, en 1990, la jeune Estefania Gutierrez Lazaro et ses amies se lancent dans une séance de Ouija pour tenter de communiquer avec le petit ami de l’une d’elles, décédé dans un accident de moto. Le problème, c’est qu’elles s’adonnent à l’activité mystique dans la cour de leur collège, et qu’un professeur les surprend. Il brise la planche, le morceau de verre, et leur interdit de jouer à ce type de jeux dangereux.
Dans les jours qui suivent, Estefania se plaint de voir apparaitre d’étranges silhouettes noires pendant la nuit. Elle est prise de convulsions, et semble, par moments « possédée », parlant d’une voix rauque et agressive. Ses parents lui font consulter divers médecins, et elle fait le tour des établissements psychiatriques de la région. En vain. Estefania décède peu de temps après. Elle a sombré dans le coma sans que les médecins ne parviennent à l’expliquer.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Dans la maison familiale endeuillée, les parents de la jeune fille commencent à entendre des voix, et des bruits terrifiants. Un soir, les objets se mettent à voler dans le salon, et une photo de la défunte s’embrase, toute seule. Les habitants de la maisonnée commencent à voir, eux aussi, les « ombres » sont parlait Estefania. La police est même appelée en renfort. Ils ne peuvent rien pour la famille, qui finira par déménager.
Le poltergeist d'Enfield
En 1997, Peggy Hodgson et ses quatre enfants habitent le quartier d’Enfield, à Londres. Un soir, les sœurs de la famille s’amusent avec une planche Ouija. Dans les semaines qui suivent, les phénomènes inquiétants se multiplient : dans la maisonnée, on entend des cognements, des griffures, les objets se mettent à bouger tout seuls.
Peggy, terrifiée, s’en remet à ses voisins, et même à la police. Personne ne peut aider la famille. Des journalistes, dépêchés sur place, témoigneront eux même avoir vu des Lego valser dans la pièce, sans explication. Janet, l’une des filles de Peggy, se met également à parler d’une voix grave, profonde, qui ressemble à celle d’un vieil homme. Elle explique qu’elle est alors possédée par un certain « Bill », mort dans la maison il y a des années.
Sa sœur Margaret ne tarde pas à souffrir des mêmes symptômes. Elle tente même de tuer sa mère.
L’enquêteur en parapsychologie Ed Warren se saisit du cas, et a réalisé des enregistrements glaçants dans l’habitation. Il fait venir un exorciste. Depuis, les phénomènes auraient disparu… en partie.
Le meurtre de Buffalo
En 1930, à Buffalo (New-York), Nancy Bowen et son amie se tournent vers un Ouija pour entrer en communication avec le défunt mari de la première, un guérisseur indien. L’homme leur aurait alors dit « j’ai été tué » par une sorcière du nom de « Clothilde ».
Nancy connait bien une Clothilde : il s’agit de l’épouse du sculpteur Henri Marchand, installé dans la région. Elle aurait même reçu des lettres anonymes accusant la femme d’avoir tué son mari par jalousie.
Accablée par la colère, Nancy décide un jour de se rendre chez les Marchand, où elle massacre Clothilde Marchand à coup de marteau.
Carol Sue Elvaker, la mère infanticide
En février 2001, à Minco (Oklahoma) Carol Sue Elvaker, 53 ans, aurait reçu l’ordre, en consultant un Ouija, de tuer son beau-fils « corrompu ». Elle s’exécute sans attendre et lui plante un couteau dans la poitrine alors qu’il dort.
Elle s’attaque ensuite à sa petite fille, âgée de 10 ans, qui réussit toutefois à la désarmer et alerte le reste de la famille. Ils décident de prendre la fuite en voiture, Carol Sue au volant, probablement pour lui permettre d’échapper à la police. La mère de famille poursuit sa folie meurtrière : elle projette le véhicule contre un panneau, puis tente de jeter sa fille de 15 ans sous les roues des voitures qui passent.
Elle finit par s’enfuir dans la forêt. Interpellé peu après, elle est condamnée lourdement et internée en hôpital psychiatrique.
Le cas Turley
En novembre 1933, à Prescott (Arizona), Mattie Turley, âgée de 15 ans, et sa mère Dorothea, décident de jouer avec une planche Ouija. Un esprit aurait alors demandé à l’adolescente de tuer le mari de Dorothea, Ernest.
« La planche ne peut pas être ignorée » affirme la mère, qui ordonne à Mattie de tirer sur son époux avec un fusil de chasse. La jeune femme sera condamnée à rester dans une maison de redressement jusqu’à ses 18 ans.
Les drames de Durham
Plus récemment, en 2014, Paul Carroll, un habitant du comté de Durham, en Angleterre, décide d’entrer en contact avec ses défunts la veille de Noël via une planche de Ouija. Il explique qu’un esprit démoniaque aurait depuis pris possession de sa chienne, Molly. Paul aurait fini par la noyer avant de découper son cadavre et e le jeter dans les canalisations. Il est confondu, et condamné à une peine d’un an de prison.
Mais peu de temps après son procès, sa fille et sa femme décident d’utiliser l’objet à leur tour. La planche leur aurait signalé qu’elles allaient mourir bientôt. Le lendemain, elles ont avalé une quantité faramineuse de médicaments avant d’incendier volontairement leur maison. Par miracle, elles ont survécu, et ont passé 4 ans derrière les barreaux pour « incendie criminel ».
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