Singer Elon Musk et donner à un enfant un prénom composé de lettres ou de chiffres ? Ce ne sera sans doute pas possible en France. Voici un liste de noms insolites qui ne passeront pas devant un officier d'état...
Le suspect du meurtre de Philippine, une étudiante de Paris, avait été libéré faute d’expulsion vers le Maroc, selon des informations dévoilées par Le Parisien. Taha O., âgé de 22 ans, avait vu sa rétention administrative prolongée à trois reprises, en attendant une réponse du Maroc pour confirmer son identité. Mais, sans documents prouvant sa nationalité marocaine, et malgré plusieurs demandes de la France, aucun laissez-passer n’a été émis par le royaume chérifien.
Le 4 septembre, il est relâché après 60 jours en rétention, soit 16 jours avant le meurtre de Philippine. “Du droit des étrangers tout ce qu’il y a de plus banal... C’est ni plus ni moins que l’application de la loi”, soupire une source judiciaire.
Une quatrième prolongation refusée par la juge
Taha O., condamné en 2021 pour le viol d’une jeune femme, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Après sa libération, il a été placé en centre de rétention. Cependant, faute de réponse des autorités marocaines, sa rétention ne pouvait pas se prolonger indéfiniment.
La juge, lors de la demande d’une quatrième prolongation le 3 septembre, a constaté que “le risque de réitération de faits délictueux ne peut être exclu”, mais a décidé de ne pas prolonger sa rétention, arguant que l'administration ne pouvait garantir une expulsion rapide. Malgré cette décision, Taha O. n’a jamais respecté son assignation à résidence et a fui en Suisse où il a été arrêté après le meurtre de Philippine.