Horreur au funérarium : un défunt mutilé à l'aide d'un stylo dans le Pas-de-CalaisIstock
A Bully-les-Mines (Pas-de-Calais), une employée d'un funérarium Thorel a découvert que le corps d'un défunt avait été mutilé... A coup de stylo dans l'œil. Ce que l'on sait.

Une profanation qui "dépasse l'entendement".  Mardi 31 janvier 2023, à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais), le corps de Bernard Lemaire, homme de 67 ans qui reposait dans un funérarium en attendant ses funérailles, a été retrouvé mutilé. Selon La Voix du Nord, cette macabre découverte a été faite par une salariée des pompes funèbres.  Tout commence le mardi matin, quand ladite employée se retrouve confrontée à un client présentant une drôle d'attitude.

Lors de son interrogatoire, elle décrit un homme qui lui demande un devis ainsi qu'une visite des chambres mortuaires. La salariée refuse d'accéder à sa demande, estimant qu'il était encore trop tôt. Quand l'inconnu finit par quitter les lieux, la témoin se dirige vers la seule chambre occupée ce jour : celle de Bernard Lemaire. Là, frisson d'horreur : le défunt avait un stylo enfoncé dans l'œil. Le sexagénaire était décédé la semaine passée à l'hôpital, de cause naturelle. 

Un acte qui aurait pu survenir "la veille au soir"

Cette agression, qui laisse penser à une vengeance, fait l'objet d'une enquête menée par les policiers du commissariat de Liévin. L'enquête a été ouverte au parquet de Béthune pour "faits d'atteinte à l'intégrité d'un cadavre". Cet acte est passible d'un an de réclusion criminelle. 

François Thorel, patron de la société de funérarium, a témoigné dans les colonnes du quotidien régional : "Nous sommes installés depuis 90 ans, jamais nous n’avons eu affaire à ce genre de fait. Cette profanation, ça dépasse l’entendement", a-t-il confié. Selon ce dernier, l'acte aurait pu être commis "la veille au soir, juste avant la fermeture". Avant de préciser que les salariés ne se rendent pas dans les chambres funéraires avant de quitter le travail. 

Le suspect est toujours recherché par les enquêteurs, et des empreintes relevées au funérarium sont en cours d'analyse.