Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
Lundi 20 juillet 2020, un grave accident de la route mobilise 53 sapeurs-pompiers sur l'A7, au niveau d'Albon. Une Renault Scénic est sortie de la route et a pris feu après ce qui semblerait être un défaut technique du turbocompresseur. À l'intérieur se trouvait une famille qui rentrait chez elle, à Vénissieux. Cinq enfants sont morts dans l'incendie. Les quatre autres passagers, dont un enfant de sept ans, sont hospitalisés à Lyon et se trouvent dans un état critique, grièvement brûlés, dans le coma… Un drame dont se souviendront longtemps les secours qui leur sont venus en aide ce soir-là. France Bleu a recueilli les témoignages de sapeurs-pompiers du centre d'Anneyron dans la Drôme.
Accident de l'A7 : "on a les images qui reviennent, c'est très compliqué de trouver le sommeil"
Le Lieutenant Christelle Paradis est la cheffe de la caserne d'Anneyron. Présente sur les lieux le soir de l'accident, elle déclare : "Quand je me suis engagée il y a 26 ans, je ne pensais pas vivre un jour une telle intervention malheureusement". L'Adjudant Frédéric Stieger travaille dans le même centre. Il a également été bipé pour intervenir sur l'A7 le 20 juillet. "En arrivant sur les lieux on découvre la voiture en feu et des gens au milieu du champ (...) On se met dans une bulle sur des accidents comme ça, on n'en fait pas souvent heureusement", raconte l'agriculteur de profession. Il poursuit : "On fait tout de suite un point sur le nombre de victimes, il faut faire vite mais pas dire de bêtises".
Les deux intervenants insistent sur la difficulté de chasser de leur esprit les images de l'accident. Frédéric Stieger affirme : "On a les images qui reviennent, les cris aussi, c'est dur". La cheffe de la caserne partage la pensée de son Adjudant en précisant qu'"une fois l'intervention terminée, on a les images qui reviennent, c'est très compliqué de trouver le sommeil". Le fait que six enfants aient été victimes d'un pareil accident rend l'intervention d'autant plus choquante pour les secours...
Accident de l'A7 : "Les interventions qui impliquent des enfants sont particulièrement difficiles"
L'Adjudant Stieger est un père de famille de 35 ans. Il se souvient du soir où il est arrivé chez lui après l'accident : "En rentrant, j'ai fait un gros bisou à ma fille de deux ans, elle m'attendait, on n'avait comme l'impression qu'elle sentait qu'il y avait un souci, c'est dur", se rappelle-t-il avec émotion.
Le Lieutenant Paradis, en parallèle de ses missions à la caserne, travaille dans des écoles auprès d'enfants en situation de handicap. Elle raconte : "On fait ce qu'on a appris, on met nos émotions de côté mais les interventions qui impliquent des enfants sont particulièrement difficiles". Une unité psychologique de l'unité de soutien du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) est proposée aux sapeurs-pompiers qui le souhaitent...
Accident de l'A7 : un suivi psychologique a été mis en place
Les membres des services de secours choqués par ce tragique évènement ont la possibilité d'être soutenus psychologiquement. La cheffe du centre explique : "On propose l'assistance de l'unité de soutien psychologique du SDIS et mercredi soir, nous avons tous participé à un débriefing avec la psychologue". Christelle Paradis insiste sur la nécessité de ne pas rester isolé face à un tel drame.
Selon les informations de Sud Ouest, une cellule psychologique a également été ouverte au centre de loisirs de Vénissieux. Son objectif est de soutenir les enfants qui connaissaient voire étaient les amis des victimes de l'accident.