Après plus de 5 ans de travaux, la cathédrale la plus célèbre du monde va rouvrir ses portes au public. Dès le 8 décembre, elle sera à nouveau accessible aux visiteurs, mais pas dans n'importe quelles...
Alors qu'il se promenait sur le chemin de halage qui longe la Seine à Méricourt dans les Yvelines, un homme a fait une effroyable découverte, nous apprend France Bleu : un pied humain, encore chaussé. "Il a été coupé net avec une scie" révèle une source au Parisien.
Avertis, les gendarmes ont ensuite passé la zone au peigne fin pour chercher un corps, finissant seulement par retrouver le second pied, lui aussi chaussé à l'identique, à 20 mètres à peine du premier.
Deux pieds coupés avec leurs chaussures de randonnée
Les forces de l'ordre ont précisé à propos de ces chaussures, de randonnée, qu'elles proviennent de chez "Decathlon, le modèle MH500 de la marque Quechua, de couleur grise type masculin et de pointure 43". Ce chemin de halage étant idéal pour cette activité pédestre, le fait que la victime en portait peut logiquement s'expliquer. Mais que lui est-il arrivé ?
Le Parisien émet deux hypothèses : le meurtrier aurait pu jeter le corps dans l'eau et les pieds seraient tombés sans qu'il ne s'en aperçoive, ou ceux-ci auraient pu dériver et s'échouer sur la berge après avoir été balancés "en amont".
Les enquêteurs de la brigade de recherches de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines également, sont en charge de l'enquête, mais aucune piste n'est encore privilégiée. Le parquet de Versailles a choisi le chef d'homicide volontaire "afin d'avoir un cadre d'enquête complet, pas parce que nous avons la certitude" qu'il s'agit bien d'un homicide, précise-t-il.
La macabre découverte fait désormais l'objet d'études à l’institut médico-légal de Pontoise dans le Val-d'Oise, afin d'identifier le corps de cette personne inconnue et d'en savoir plus sur les conditions de sa mort. Ce qui s'annonce difficile.
"C’est la quatrième découverte de ce type que l’on m’annonce depuis que j’ai été élu maire en 2020," affirme le maire de Méricourt, Philippe Jumeaucourt, interrogé par le quotidien régional.