Après plus de 5 ans de travaux, la cathédrale la plus célèbre du monde va rouvrir ses portes au public. Dès le 8 décembre, elle sera à nouveau accessible aux visiteurs, mais pas dans n'importe quelles...
On savait que l'ADN de Lina avait été retrouvé dans la voiture volée par Samuel Gonin, qui reste le principal suspect dans la disparition. Ce malgré son suicide par pendaison le 10 juillet dernier à son domicile de Besançon, et la lettre d'adieu plus que troublante laissée à ses deux fils.
Mais les fouilles réalisées à plusieurs endroits en fonction des données de son GPS n'ont rien donné et le mystère demeure. Toutefois, un fait matériel manquant sur lequel les enquêteurs n'avaient jamais communiqué leur fait garder espoir, nous apprend le magazine Marie France.
Aucune trace du sang de Lina n'a été découverte
Outre l'ADN, c'est bien souvent une simple goutte de sang identifiée dans l'habitacle ou le coffre d'un véhicule par la police scientifique qui permet de les mener jusqu'au coupable, comme dans l'affaire de la petite Maëlys. Une minuscule trace avait permis d'inculper Nordahl Lelandais.
Or, dans le cas de Lina, les enquêteurs n'en ont décelé aucune dans la Ford Puma laissée à leur disposition dans une casse de Narbonne.
Si la famille a déclaré n'avoir guère, elle, l'espoir de retrouver la jeune fille vivante, cet élément interpelle. Il semble, si Samuel Gonin est bien l'auteur de son enlèvement et de son meurtre présumé, impensable qu'il l'ait transportée autrement que dans sa voiture. Dans laquelle elle avait d'ailleurs été aperçue par un témoin, alors qu'elle devait se rendre à pied de son domicile de Plaine, dans le Bas-Rhin, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
Un trajet de 3 km qu'elle empruntait le jour de sa disparition pour rejoindre son petit ami Tao, à Strasbourg.