Après le rejet hier de la motion de censure émise par la gauche contre le gouvernement Barnier, la hausse des impôts annoncée est inéluctable. Le procès en appel de la conductrice qui conduisait le car percuté...
Valls a montré sa détermination. Quinze ans après l’assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, le ministre de l’Intérieur lui a rendu un hommage solennel au cours d’une cérémonie organisée à Paris, place Beauvau. En présence de la famille du défunt et de tous les préfets de France en uniforme, Manuel Valls a déclaré : "Je sais combien les Corses souffrent de voir leur île prise en otage par la violence". Soulignant que "la violence politique est une impasse", il a poursuivi : "la Corse, c’est la France. Ceci ne changera jamais !". Et d’ajouter : "Ce n’est pas une île de non-droit (…) Ceux qui s’opposent à cela se mettent hors la loi" et "le gouvernement n’a pas l’intention de fermer les yeux, encore moins de les baisser, face aux mafias qui veulent imposer aux Corses un autre ordre".
Fort de ces déclarations, le ministre de l’Intérieur a prévenu que "l’Etat mettra en échec le crime organisé qui veut imposer ses règles (…) S’en prendre à un préfet, c’est viser l’autorité et atteindre l’homme derrière l’uniforme".
"Un symbole de la République"
Dans la cour d’honneur, Manuel Valls a conclu en estimant que Claude Erignac était un véritable "symbole de la République" et "une grande et belle figure nationale". La veuve du préfet, Dominique Erignac et ses deux enfants, Maris-Christophine et Charles-Antoine ont, quant à eux, été reçus pendant près de 45 minutes par le président François Hollande à l’Elysée. De son côté, Yvan Colonna, qui a été reconnu coupable de l’assassinat de Claude Erignac, a récemment saisi la Cour européenne des Droits de l’Homme. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, il estime que son procès n’était pas équitable.