
Dans le contexte tendu d’adoption de la réforme des retraites, Emmanuel Macron a confié pour mission à Elisabeth Borne d’apaiser les tensions. Décriée au sein de sa majorité même, la Première ministre...
Une nuit comme les autres, ou presque… Ce mercredi 20 mars à 00h20, des secousses ont été enregistrées à la pointe de la Bretagne, rapporte Ouest France. L’épicentre de ce séisme de magnitude 3,7/9 sur l’échelle de Richter serait situé à 10 km de profondeur, aux environs de Plougonvelin (à 20 km à l’ouest de Brest). C’est ce qu’ont révélé les relevés du réseau national de surveillance sismique de Strasbourg.
Rien d’alarmant toutefois, puisque cette puissance correspond à un séisme "mineur, souvent ressenti mais qui ne provoque pas de dégâts".
Il s’en produirait d’ailleurs près de 1 500 par jour dans le monde, soit plus de 50 000 par an.
Près de 2 000 séismes sont enregistrées dans cette zone, chaque année.
Mais quelles en sont les raisons ? Ancienne chaîne de montagnes s’affaissant, la Bretagne est sujette au déclenchement de petites secousses telluriques. Elle subit en effet les contraintes de l’évolution de deux autres massifs montagneux, les Alpes et les Pyrénées. En repoussant le massif armoricain vers le Nord-Ouest, ils rendent inévitables les ajustements de l’écorce terrestre.
Ainsi, les deux plus puissants tremblements ont été enregistrés en 1930 et 1959, avec un niveau de 7/9 ! Le ressenti était donc largement supérieur à celui du séisme de ce mercredi 20 mars. D’ailleurs, les secousses de 1959, localisé à Melgven dans le Sud Finistère, avait été éprouvées jusque dans la région parisienne.