
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Ce vendredi 2 juillet 2021, l’océan Atlantique s’est mis à bouillir. Si les images de ce tourbillon de feu au milieu des eaux du Golfe du Mexique semblent sorties d’un film de science- fiction, elles sont, aussi surréaliste que cela puisse paraître, bien réelles. En cause, l’explosion d’un gazoduc sous-marin vers 5h, heure locale, à l'ouest de la péninsule mexicaine du Yucatan, à 150 mètres d’une plateforme de forage nommée Ku Maloob Zaap. Soit le plus grand site producteur de pétrole de Pemex, compagnie publique mexicaine. L’incendie, qui s’est déclaré à la surface de l’océan, a formé un spectaculaire "œil de feu". Les flammes ont jailli de l’eau comme un volcan en pleine éruption.
Les secours, qui ont déployé d'importants moyens pour éteindre l'incendie "sous-marin", ont mis 5 heures pour venir à bout de ce "cyclone de feu", à l’aide d’azote. Plusieurs bateaux ont été dépêchés, rapporte franceinfo.
D’après l’exploitant, aucun blessé n'a été signalé. L’incendie n’a pas non plus affecté la production, peut-on lire dans un communiqué de presse. L'entreprise, qui n’en est pas à son premier accident industriel, a précisé avoir fermé les vannes du pipeline. Une enquête pour déterminer les causes de l’incident a été ouverte. "Les turbomachines des installations de production actives de Ku Maloob Zaap ont été touchées par un orage", rapporte Reuters (en anglais), qui a pu consulter un rapport d'incident de la compagnie.
Sur Twitter, le directeur exécutif de l'Agence pour la sécurité, l'énergie et l'environnement pour le secteur des hydrocarbures au Mexique, Angel Carrizales, a de son côté assuré que l'incident "n'a généré aucun déversement dans l’océan".
Or, selon la directrice du programme des océans du Center for Biological Diversity, Miyoko Sakashita, "les images effrayantes du golfe du Mexique montrent au monde entier que le forage en mer est sale et dangereux", a-t-elle déploré sur Twitter (en anglais).
Pemex ne bénéficie par ailleurs pas d’une bonne réputation. D’après une enquête du Guardian (en anglais), l’entreprise a même été classée en 2019 parmi les 20 entreprises mondiales les plus polluantes en termes d'émission carbone.
Découvrez les images impressionnantes de cette partie de l’océan en feu ainsi que la réaction des internautes, dans le diaporama ci-dessus.
La scène, tournée depuis le ciel, a été publiée sur Twitter par le journaliste mexicain Manuel Lopez San Martin. Les images ont très vite été relayées par des médias et des internautes ont baptisé l'incendie "œil de feu".
"#Pemex rapporte qu'une fuite de gaz a été enregistrée dans un pipeline sous-marin avec présence d'incendie en mer, à 150 mètres de la plateforme satellite KU-C, appartenant à l'actif de production Ku-Maloob-Zaap. L'incendie a été éteint à 10h45", déclare la société.
Les secours ont mis cinq heures pour maîtriser ce "cyclone de feu", grâce à l'intervention de "navires de lutte contre l'incendie situés à proximité, tels que Isla Santa Cruz, Bahía de Campeche et Bourbon Alienor". Ils ont déversé de l'azote sur les gigantesques flammes.
"Les images effrayantes du golfe du Mexique montrent au monde entier que le forage en mer est sale et dangereux", fustige Miyoko Sakashita, directrice du programme des océans du Center for Biological Diversity.
Le journaliste français Hugo Clément, stupéfait par ces images époustouflantes, a relayé l’information via son compte Twitter.
Les internautes, abasourdis par les récents événements, en arrivent à la conclusion que l’Homme est le "virus de la planète".
Pour certains, voir un incendie dans l’océan est la "goutte de feu" qui fait déborder le vase. L’humanité doit "se remettre en question".
Canicule au Canada, océan en feu dans le Golfe du Mexique… Pour un internaute, "le chapitre de l’anthropocène est "splendide" cette semaine".
Les images, surréalistes, sont aussi magnifiques qu’inquiétantes. Et ce n’est malheureusement "pas du cinéma".
Si, à première vue, on pourrait croire que les secours utilisent de l’eau pour éteindre le feu, en réalité, ils ont eu recours à l’azote.